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Maroc:La tante de Mohammed VI et ses nervis défigurent une avocate

25042009

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Encore un drame dans la famille royale marocaine. Après le tonton flingueur de Mohammed VI qui a tiré sur un policier en septembre, voilà qu’une tantine et ses nervis défigurent une avocate.

Hafsa Amahzoun, soixante ans et des poussières, a deux particularités. Elle est la tante du roi du Maroc, Mohammed VI (M6), et est une dangereuse enragée. Selon le quotidien El Pais, elle a, avec quelques nervis, défiguré une pauvre avocate, dans la ville de Khenifra, le 14 avril dernier. La victime est aujourd’hui à l’hôpital en attente d’une opération de chirurgie réparatrice. Pour une histoire de plein d’essence !

Une grève des transports perturbe actuellement le ravitaillement des stations services à travers le royaume. Tout simplement insupportable pour la tante de M6 qui, à bord de son carrosse, a tenté d’intercepter près de la localité de Mrirt, dans le Moyen-Atlas, un camion du pétrolier Afriquia pour faire le plein et remplir les citernes de sa pompe à essence. Le chauffeur ne s’est pas démonté : le carburant qu’il transporte est destiné à une station-service de la ville de Khenifra, à une trentaine de kilomètres de là. Et à personne d’autre.

À la poursuite du chauffeur de camion

Refusant de se faire dévaliser, le chauffeur parvient à prendre la poudre d’escampette et, à bord de son camion, s’enfuit à 110 km/h sur la route. Selon le responsable de la section locale de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) cité par El Pais – une version analogue a été publiée dans deux quotidiens marocains –, une quarantaine d’hommes de main de l’altesse l’ont poursuivi à bord d’une dizaine de voitures.

Tout ce beau monde se retrouve finalement vers 23 heures à la station-service de Khenifra où le psychodrame prendra fin. Les gendarmes sont appelés à la rescousse et arbitrent : le carburant transporté dans le camion revient à la station-service et non à la tantine royale. Visiblement piqués, l’altesse et ses nervis, armés de gourdins et d’armes blanches, mettent alors à sac la station ainsi qu’un restaurant attenant. Des employés auraient également été tabassés au passage.

« Ici, tous les citoyens sont égaux devant la loi »

Effaré, le propriétaire de la station-service demande alors à son épouse, Fatima Sabiri, d’aller se réfugier au commissariat le plus proche. Avant de s’en aller en voiture, cette avocate déclare : « ici, tous les citoyens sont égaux devant la loi ». Crime de lèse altesse ! La tante de M6 poursuit alors l’insolente qui parvient à franchir le seuil du commissariat. Là, elle est rattrapée par l’altesse en furie et ses hommes de main qui, selon le président de l’AMDH et l’époux de la victime, prennent d’assaut le commissariat et frappent l’avocate avant de lui asséner deux coups de couteau, dont un au visage qui l’a défigurée.

Selon le mari, les policiers ont laissé filer les agresseurs sans les importuner et, pendant le martyr de son épouse, se sont contentés de demander aux sbires de l’altesse d’être « miséricordieux ». Si une plainte a bien été déposée et une manifestation de protestation, qui a rassemblé entre 3 000 et 4000 personnes, organisée à Khenifra par l’AMDH, ce drame moyenâgeux repose avec acuité la question de l’impunité de la famille royale.

La famille royale compte déjà un tonton flingueur

En septembre dernier, un oncle de Mohammed VI, Hassan Yacoubi, avait tiré sur un policier l’ayant interpellé après qu’il a brûlé un feu rouge à Casablanca. L’affaire avait été enterrée et le tonton flingueur déclaré malade mental. Qu’en sera-t-il avec la tante de Mohammed VI, Hafsa Amahzoun ? Il va être difficile d’inventer des excuses psychiatriques pour tous les crimes commis par des membres de la famille royale depuis que ces derniers sont portés à la connaissance du grand public.

Ici

gare au marocain qui oserait se mettre sur le chemin de la mafia des  Alaouites …




Maroc:l’économie marocaine et le gendarme

18022009

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Maroc :Quand le Barça mène en prison…

26102008

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Yassin Belassal

en prison car fan du Barça…

 

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Le régime marocain et sa liberté d’expression toute relative ne sort pas grandi de cette terrible affaire. Depuis le 29 septembre, un lycéen de 18 ans connaît les affres de la prison et ce pour les 18 prochains mois. Son crime ? Avoir détourné la devise du pays maghrébin (Dieu, Patrie et Roi) pour la transformer en hommage au FC Barcelone (Dieu, Patrie et Barça) sur un tableau de salle de classe. Dénoncé par la direction du lycée, Yassin Belassal s’est vu inculpé d’outrage au Roi avant d’être incarcéré… Affligeant !

Apprécier le FC Barcelone peut causer de graves problèmes. Depuis le 29 septembre, Yassin Belassal est en prison. Ce lycéen marocain de 18 ans a eu le malheur d’étaler un peu trop son amour pour le club catalan, voyant l’enfer s’ouvrir sous ses pieds pour une simple blague.

Allah, Al Watan, Barça

Le jeune homme a transformé la devise nationale « Allah, Al Watan, Al Malik », à savoir « Dieu, Patrie et Roi », en « Allah, Al Watan, Barça » qui signifie, vous l’aurez compris, « Dieu, Patrie et Barça », inscrivant ce détournement à la craie sur un tableau de la salle de classe d’un lycée d’Aït Ourir, dans la région de Marrakech. Mais voilà, au Maroc, cela ne se fait pas et le message inoffensif de Yassin Belassal s’est transformé en cauchemar pour son auteur. Dénoncé par la direction de l’établissement, le fan du Barça a vu la gendarmerie débouler puis procéder à son arrestation le 20 septembre dernier, au motif d’outrage au Roi, Mohamed VI.

La spirale infernale est en marche pour Yassin Belassal. Le journal espagnol El Pais indique même que le jeune Maghrébin a eu droit à un semblant de procès, ne pouvant même pas faire appel à un avocat pour se défendre face à une justice loin d’être clémente. Preuve en est puisque le 29 septembre, le jeune homme a été condamné à 18 mois d’incarcération. Un an et demi d’emprisonnement que Yassin a déjà commencé à purger dans la prison de Boulmharez, trouvant place dans une cellule pleine à craquer, surpeuplée par les 80 personnes s’y trouvant déjà, à en croire la famille du Marocain, interrogé par le quotidien catalan El Periodico.

Liberté pour Yassin !

Dans un pays où la liberté d’expression est quelque peu mise à mal, où les rares parutions osant critiquer le pouvoir en place sont sujettes à censures et autres saisies, où les « dissidents » finissent dans les geôles royales pour avoir simplement émis critiques et doutes, la connivence entre la monarchie et les médias est très forte et rares sont les journaux à oser prendre position contre Mohamed VI et ses hommes. Récemment, le blogueur Mohamed Erraji avait été condamné à deux ans d’emprisonnement pour avoir critiqué la politique économique menée par le Roi et Fouad Mourtada avait écopé de trois ans de prison pour avoir créé un faux profil du Prince Moulay Rachid sur Facebook.

Dans ce contexte, Internet aura été le seul outil à relayer la triste information. Au-delà de l’Atlas et de Rabat, la nouvelle a suscité une vive émotion en Espagne et bien évidemment à Barcelone. De nombreux supporters blaugranas ont déjà monté des groupes de soutien, utilisant la visibilité qu’offre Facebook pour appeler à la libération de Yassin (« Salvem Iassín Belassal » soit Sauvons Yassin Belassal ou encore « SOLIDARITAT Yassin Belassal SEGUIDOR CULÉ » soit Solidarité avec Yassin Belassal, supporter du Barça). Le site lesdessousdusport.fr indique même qu’un blog de supporters barcelonais propose que Yassin Belassal soit fait membre honorifique du club catalan.

De son côté, le FC Barcelone et son président, Joan Laporta, n’ont pas encore réagi. Pourtant, le soutien de l’exécutif barcelonais ne serait pas de trop pour sortir Yassin Belassal de prison. Citoyens de France et de Navarre, mobilisons-nous pour libérer Yassin !

Ici

La justice marocaine libère un conducteur qui tué un homme en conduisant en état d’ivresse car le père est wali et incarcère un jeune sans recours !

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Ici

Ces procès à la chaine pour outrage et manquement au respect dû  makhzen deviennent lassants.

L’appareil judiciaire marocain a besoin d’une remise à niveau. Un peu de formation continue ne leur fera pas de mal.

Il faut repenser tout le système du makhzen marocain.

Autrement dit, il faut repenser le pays tout entier.

Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme
Déclaration internationale des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU à Paris, le 10 décembre 1948.

Le Maroc est signataire de cette déclaration. Mais, selon toute vraissemblance, il ne s’en rappelle pas ou bien il s’est assis dessus!

Rappel:L’existence même du makhzen est bâtit sur la négation de ce principe




Maroc:L’affaire Ben-Barka-n’est toujours-pas-elucidée.

25102008

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Hosni Benslimane  général de corps d’armée (chef de la Gendarmerie royale)

 Abdelkader Kadiri  général (ancien patron de la Direction générale des études et de la documentation, DGED, et actuellement inspecteur général des armées),

Miloud Tounsi, dit Chtouki (ancien membre des services secrets marocains)

Abdelhaq Achaachi (un des anciens responsables des services secrets).

Une grande majorité de Marocains veulent connaître enfin la vérité, toute la vérité sur les années de plomb.

Le makhzen pret à  vous protéger ?




Maroc: La famille du caricaturiste Khalid Gueddar harcelée par le makhzen

5102008

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Reporters sans frontières est sidérée par le comportement de la gendarmerie marocaine qui harcèle la famille du caricaturiste Khalid Gueddar. Le 2 novembre 2006, des gendarmes se sont en effet rendus chez ses parents à Aîn Aouda (40 km de Rabat) à cinq reprises afin d’obtenir des informations sur les activités du dessinateur.
Résidant actuellement en France, Khalid Gueddar est connu pour ses dessins satiriques. Il fut notamment l’illustrateur de l’hebdomadaire marocain « Demain Magazine » jusqu’à son interdiction et la condamnation à trois ans de prison d’Ali Lmrabet, directeur de publication, en juin 2003.
Khalid Gueddar semble avoir à nouveau irrité le Pouvoir après la publication dans Le Courrier International d’une caricature illustrant un article signé Ali Lmrabet sur “Les beaux jours du narcotrafic” marocain,qui mettait en doute la volonté politique des autorités marocaines d’éradiquer le trafic de drogue.
article

Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression….!
Les trafiquants de drogue au Maroc bénéficient d’une impunité garantie par des appuis au plus haut niveau de l’Etat.

Rapport sur la situation du  canabis dans le Rif  marocain: cliquer:http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epbxalhc.pdf




Maroc:Un colonel de la gendarmerie a été arrête à Oujda pour son implication dans le trafic de drogue.

22092008

Maroc:Un colonel de la gendarmerie a été arrête à Oujda  pour son implication dans le trafic de drogue. dans La face cachée lbs0orpoe89vqw64begf

Des sources médiatiques marocaines ont indiqué que les services de sécurité marocains ont suspendu et traduit en justice le week-end dernier le commandant de la gendarmerie royale d’Oujda au Maroc, au grade de colonel, pour son implication dans une affaire de trafic de kif traité. Une grande quantité de haschisch ainsi qu’une somme de 135 milliards de dirhams marocains qui proviendrait de la contrebande de stupéfiants, ont été retrouvées au domicile du colonel. Les services de sécurité marocains ont aussi arrêté huit autres responsables sécuritaires impliqués dans le même réseau de trafic de stupéfiants et de blanchiment d’argent.




MAROC • Ali Lmrabet : mes carnets de prison

9072008
Condamné à trois ans de prison pour « outrage au roi », le journaliste Ali Lmrabet cohabite avec les trafiquants de drogue et les victimes de la torture. Courrier international publie sa troisième chronique.
Fin août, quelques semaines avant que je ne sois à nouveau renvoyé à la prison de Salé, j’ai eu, au service pénitentiaire de l’hôpital Avicenne, une étonnante conversation avec Mustapha Alaoui – le doyen des journalistes marocains y était également détenu. Alaoui m’a raconté une histoire sidérante, mais néanmoins significative. Quand une délégation de la Fédération des éditeurs marocains de journaux a rendu visite au conseiller royal Mohamed Méziane Belfquih pour plaider mon cas et celui d’Alaoui, le fonctionnaire royal leur promit d’intercéder auprès du souverain à une seule condition : gommer mon nom de la requête, ce qui fut fait. Alaoui a été libéré et moi expédié en prison, merci confrères !
La première chose que je vois dès que je foule le sol de la prison, ce sont les « vibreurs », des détenus atteints par une sorte de tremblote violente et permanente qui les empêche de marcher, de se mouvoir et même de s’exprimer normalement. Pour se déplacer, ils doivent être soutenus par d’autres détenus. Quelqu’un m’explique que ce sont des toxico-dépendants, en manque.

« Tu te crois prisonnier politique, on va régler ça »
Normalement, c’est l’un des infirmiers de la prison qui leur fournit leur dose quotidienne de karkoubi (comprimés), mais, comme les mesures de sécurité ont été renforcées après l’arrivée massive d’islamistes, ce membre du « personnel soignant » préfère attendre que les choses se passent avant de reprendre son juteux commerce. Mais d’où sortent les fameux karkoubis ? C’est l’Etat marocain qui les fournit, et gratuitement. La combine est simple : l’infirmier est de mèche avec un médecin qui signe des ordonnances ; c’est l’administration pénitentiaire qui paie les « médicaments », et les deux compères demandent aux « malades » une contribution. Gardiens et détenus connaissent ce stratagème, mais personne ne parle parce que tout le monde y trouve son compte. Tout le monde ? Non, les vrais malades, ceux qui nécessitent des soins lourds, que l’administration pénitentiaire rechigne à payer, restent à l’écart de ce système.
Un très jeune détenu du nom de Wadie Laalaili, atteint d’un cancer ORL qui le fait horriblement souffrir, passe son temps à hurler. Quand je suis intervenu en sa faveur, j’ai été pris à partie par Hamid, l’infirmier de service, et par Abdelkrim, un gardien connu pour sa brutalité. Un soir, j’ai même reçu la visite de ces deux fonctionnaires, qui m’ont lâché : « Tu te crois prisonnier politique, on va régler ça. On va attendre que tu ailles à la salle des visites, puis on fourgue un kilo de haschisch dans ta cellule, et le tour est joué. » Ils en sont capables.

L’adjudant-chef A. S. est passé à la gégène
Le 1er septembre 2003, la direction de la prison a confisqué 2,5 kg de haschisch dans une cellule. Il n’est pas rare, quand on se balade dans une aile de cette taule, de humer les effluves du shit. Un prisonnier m’a même expliqué qu’avec l’arrivée des barbus les « affaires » étaient devenues difficiles. La barrette de 100 grammes de notre haschisch national vaut aujourd’hui 1 000 dirhams [100 euros] alors qu’il y a quelques mois elle ne valait que 200 dirhams.
L’hebdomadaire Al Ousbou a publié récemment une incroyable information : un trafiquant de drogue incarcéré à Salé aurait offert à la prison des dizaines de tables et de chaises. Il n’en faut pas plus pour faire croire à certains esprits chagrins que l’argent de la drogue finance une prison marocaine.
Autre histoire de drogue, mais d’un autre calibre. Un matin, à la fin de l’été, la prison s’est remplie de juges, de procureurs, de policiers et de militaires. Ces serviteurs de l’Etat n’étaient pas là en visite guidée ou d’inspection. Ils étaient tous en état d’arrestation. Après la détention de deux « capos » de la drogue hispano-marocains, Mounir el-Ramach et « El Nene », qui auraient donné des noms lors d’interrogatoires brutaux menés par la Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ), les autorités marocaines ont mené une véritable rafle dans leurs propres rangs à Tétouan, dans le nord du pays. Parmi ceux qui ont été arrêtés, il y a sûrement des coupables, mais aussi des innocents.
Une première dans l’histoire du Maroc, la rafle a touché des présidents de chambre criminelle, des procureurs, des préfets de police, un agent de la Direction de la surveillance du territoire (DST), plusieurs civils, une bonne pelle de policiers et de militaires.

Il y a plusieurs groupes dans cette fournée. Le premier, composé de magistrats et de flics, n’a pas été « molesté ». Le deuxième groupe, celui des civils, non plus. L’un de ces derniers, un commerçant de meubles qui se targue d’amitiés très haut placées, serait prêt, dit-on, à donner des noms qu’aucun juge d’instruction n’aurait le courage d’enregistrer. Le troisième groupe, celui des militaires et des gendarmes, a visiblement souffert le martyre, c’est-à-dire qu’il a été torturé. Transporté par hélicoptère de Tétouan, et conduit les yeux bandés dans un lieu secret près du zoo de Témara, dans la banlieue de Rabat, l’adjudant-chef A. S. est passé à la gégène, une gégène marocaine et moderne. Le 30 septembre, alors que je me trouvais à l’infirmerie, je l’ai entendu se plaindre de ses reins. Il racontait qu’il avait subi un calvaire. Dans le lieu « secret », il avait eu droit à la méthode du « chaud et froid » : le malheureux est attaché à un ventilateur d’air chaud, collé contre sa poitrine ; puis à un certain moment, on amène un ventilateur d’air froid, cette fois-ci contre son dos. Ce mélange de température rend la victime folle de douleur.
Et dire que le Maroc se prépare à présenter à la mi-novembre, devant la Commission des droits de l’homme de l’ONU, un rapport attestant de l’inexistence de la torture dans le royaume ! Pourtant, il suffit de visiter la prison de Salé, où je suis logé de force aux frais de l’Etat, pour se rendre compte que certaines fâcheuses habitudes n’ont pas disparu.
Au milieu du bâtiment central, il y a un endroit, une sorte de petit hall grillagé et battu par les vents, que les détenus appellent avec effroi le « jardin ». Bel euphémisme pour désigner un lieu qui n’a ni eau ni toilettes, et où sont enchaînés pendant des jours, pieds et poings liés par des menottes, les prisonniers récalcitrants – le Moyen Age. Un jour, j’ai montré ce lieu infâme à mon avocat, le bâtonnier Jamaï, également président de l’Observatoire des prisons. « Ils n’ont pas le droit ! » s’est-il écrié.

Ici

 




Maroc: les accidents de la route et la corruption

14052008

Le Maroc est le champion toutes catégories en matière d’accidents de la route. le parc automobile Marocain comprend des voitures dans un tel état de delabrement que la plupart des touristes qui visitent le Maroc les qualifient de cercueils roulants surtout les Taxis collectifs et les autobus des voyageurs.
Les assassins sont connus et ont pignon sur rue,ils portent même des uniformes du Makhzen et se tiennent au bord de la route, eux mêmes victimes d’un système et d’une « culture » de « tadwira » instaurée par le makhzen pour mieux contrôler le peuple Marocain.
En effet les taxis collectifs et les autobus voyageurs :c est a dire ceux qui transportent plus de 90% de la population ont depuis longtemps intégré dans leur gestion « ces compléments de salaires » qui’ils doivent verser au gendarme  et ils ne leur reste plus de quoi entretenir les véhicules,pire ils sont parfois obliges de prendre des passagers en surnombre pour pouvoir acquitter le montant de « tadwira » que les bandits de grands chemins en uniforme du makhzen  leur soutirent.
Si on regarde le nombre d’accidents(par jour ou même par semaine)ou sont
impliques les camions et les taxis collectifs(cible privilégiées des bandits du général Benslimane) homme fort du régime makhznien on comprend que les bandits sont directement responsables de la morts de centaines de milliers de Marocains
qui sont dans l’obligation d’emprunter ces « cercueils roulants » pour voyager. 

Un internaute marocain




Maroc:L’armée marocaine se déleste de gradés barbus

12052008

Maroc:L’armée marocaine se déleste de gradés barbus dans La face cachée 1210501297_ALLAH AKBAR 

Une trentaine de gradés marocains ont été mis en retraite anticipée en raison de leurs penchants islamistes. Et toutes les bidouilles administratives sont bonnes pour les renvoyer dans leurs pénates.

C’est une question récurrente en Europe : quel est le taux de pénétration des barbus au sein de l’armée marocaine ? Si le royaume de Mohammed VI se garde bien de disserter sur le sujet, il n’en reste pas moins qu’il tente d’effectuer régulièrement le ménage. Sympathisants du mouvement islamiste Justice et Bienfaisance (dont plusieurs femmes de gradés font partie), militaires pratiquant scrupuleusement la prière en dépit de la fermeture des salles de prières dans les casernes depuis les attentats de Casablanca de 2003, militaires ayant à un moment donné eu des contacts avec des djihadistes… Tout y passe et qu’importe le grade.

Ainsi, récemment, une trentaine de gradés jugés un peu trop barbus auraient été révoqués ou mis en retraite anticipée. Et ce aussi bien dans les armées de terre, de l’air que de la marine. « Une réunion chapeautée par le 5è bureau (sécurité militaire) a eu lieu il y a environ quatre mois. Il y avait des responsables de la Dged (équivalent marocain de la Dgse), de la gendarmerie royale et des différentes inspections de l’armée de terre, de l’air, de la marine ou encore des forces auxiliaires. Les hommes du 5ème bureau sont arrivés avec une liste de noms de militaires qui pratiquaient des activités considérées comme limites. C’est par exemple le cas de se lever la nuit pour prier ou de donner régulièrement de l’argent aux pauvres [1] » témoigne l’un des gradés concernés.

Retraite anticipée

Pour les mettre sur la touche, l’armée marocaine a trouvé la parade : les pousser vers la retraite anticipée. Pour un officier, celle-ci peut-être obtenue après vingt et un ans de service. Mais si c’est l’officier lui-même qui la demande, il touchera une solde moins avantageuse que si c’est l’armée qui effectue la démarche par le biais d’une réforme « médicale » ou « disciplinaire ». Pour le militaire, la différence est de taille. Ainsi, un commandant qui gagne environ 10 000 dirhams par mois en service touchera aux alentours de 5 000 dirhams s’il demande à partir en retraite anticipée contre 7 000 dirhams si l’armée se débarrasse de lui par ce biais.

Histoire d’acheter la paix sociale dans les casernes, l’armée a bien sûr choisi la seconde option, quitte à faire cracher les caisses de retraite. Et dans un grand élan de générosité, le royaume a même « proposé » à ses gradés barbus étant à quelques mois de pouvoir prétendre à une retraite anticipée de rentrer chez eux immédiatement.

[1] Au vu de l’incurie et de la corruption des pouvoirs publics marocains, les activités de bienfaisance sont souvent le fait de mouvements islamistes.

Ici




Maroc: le sniper de Targuist sur Al-Jazira

5052008

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Ces  vidéos visionnées par des milliers d’internautes montrant des gendarmes en flagrant délit de corruption très répandue au Royaume Enchanté.

le Maroc a besoin de milliers de « snipers » pour sauver le pays du fléau de la corruption

Au Royaume Enchanté : Tout change pour que rien ne change

Pour en savoir plus : cliquez ici , ici , ici , ici, ici







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