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Maroc:Un festival de musique à Dakhla annulé à cause de troubles

27022011

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Des heurts ont éclaté samedi après-midi lors d’un spectacle animé par un chanteur marocain populaire et causé plus de 15 blessés. Des voitures ont été brûlées et des magasins détruits, dont une agence bancaire.Au cours de ces troubles, une personne a été tuée après avoir été violemment percutée par un véhicule.Ces violences interviennent une semaine après les manifestations pacifiques du 20 février dans plusieurs villes du pays pour exiger des réformes politiques « urgentes », en réponse à des appels de jeunes Marocains sur Facebook.

Dégage ! Dégage !




Maroc :ça chauffe au Sahara occidental

9112010

 

Selon les médias espagnols -le site du quotidien El Pais en fait sa une-, l’armée marocaine a démantelé, tôt ce lundi matin et par la force, le campement de Gdim Izik, près de Laâyoune, capitale du Sahara occidental , où plus de dix mille Sarahouis réclamaient « le respect de leurs droits socio-économiques et d’autodétermination » face à « l’occupant » marocain.

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Maroc: La face cahée de MoMo 6

24072009

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Maroc:Mosquées, sexe et mensonge :Scandales des imams marocains en France et en Belgique

20072009

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L’imam d’Orange (France) : Riche proxénète

L’histoire de l’imam marocain d’Orange est renversante. Depuis 20 ans, il fait venir des filles du Maroc qu’il force à la prostitution, se constituant, sur leur dos, une fortune impressionnante. Ce qui ne l’empêche pas de diriger « sa » mosquée et de présider les prières. Les Français appellent ça « le système Bahiad ». Bahiad, c’est le nom de l’imam marocain qui fait scandale cette semaine en France et plus précisément à Orange, le fief « historique » de l’extrême droite. Abdeslam Bahiad, 54ans, non seulement imam de son état, mais aussi président de l’association « Lumière de Dieu » qui gère la mosquée de la cité des Princes, vient d’être arrêté. Lui et ses trois fils – Abdelgafour, 24 ans, Omar, 31 ans, et Niky, 33 ans – qui lui servaient de lieutenants. Mais aussi une mère maquerelle, Drissia, 42 ans, personnage central qui a commencé au modeste grade de prostituée dans le « système Bahiad », avant de gravir les échelons et quelques autres prostituées. Soit une dizaine d’arrestations en tout… Ils sont accusés de prostitution, proxénétisme aggravé, filière d’immigration clandestine et blanchiment d’argent. Et les enquêteurs n’ont pas fini leurs investigations, selon la presse française. En quoi consiste l’affaire ? L’imam et honorable président de mosquée Abdeslam Bahiad -que tout le monde respectait dans la ville d’Orange et en qui les familles marocaines (voire maghrébines) plaçaient leur entière confiance au point de lui confier, parfois, le sort de leurs filles et proches restés au pays- était en fait un « Monsieur Claude », dirigeant un vaste réseau de prostitution entre le Maroc, son pays d’origine et la France, son pays d’accueil. C’est un prétendu homme de religion qui guidait les croyants sur la voie de Dieu, le jour et faisait commerce de chair humaine, la nuit. Une espèce de Docteur Jekyll-mister Hyde qui se complaisait dans sa schizophrénie depuis 20 ans. Et pour cause, elle lui rapportait gros ! Il s’était constitué un patrimoine immobilier comptant, selon les premières informations, quelque dix appartements à Orange, sa maison de 300 m2 dans laquelle il vit avec sa famille, des commerces, salons de coiffure et un café-bar « le France »… Ce qui étonne –un peu tardivement- les Français qui réalisent qu’ « un gars arrivé en France en 1968 et qui depuis n’a travaillé que neuf ans en tant qu’ouvrier agricole », n’a pas pu acquérir tout cela grâce à son travail. Le mode opératoire de Abdeslam Bahiad était simple et n’avait rien d’innovant. Il exploitait les illusions de jeunes Marocaines, âgées de 14 à 25 ans qui rêvaient d’Eldorado européen. Ces jeunes filles étaient approchées au Maroc. Parfois, leurs familles payaient cher pour voir partir leurs filles à qui étaient promis papiers en règle, travail, avenir brillant… Avec le temps, il avait aussi constitué sa petite mafia : autour de lui il y avait ses trois fils et l’ex-prostituée, devenue mère maquerelle, Drissia. C’est elle qui allait « recruter » les gamines chez elles et leur faisait faire le trajet Maroc-France, clandestinement, dans le coffre de sa voiture. Des dizaines de filles ont ainsi été « recrutées » suivant cette filière… Arrivées en France, elles se retrouvaient à Orange, logées dans les appartements de Bahiad, en attendant de subir le sort réservé à toutes : s’engager, de gré ou de force, dans la prostitution. Selon un enquêteur dont les propos ont été rapportés par la presse française, « certaines prostituées auditionnées ont affirmé avoir été violées et frappées par les trois fils. L’une d’elles qui était tombée enceinte, déclare même que l’un d’eux lui a donné de gros coups de poing dans le ventre jusqu’à ce qu’elle perde l’enfant ». Une fois « convaincues », les filles racolaient dans le bar « Le France » de Bahiad, situé – comble du comble – en face de la police municipale d’Orange. Elles effectuaient leurs passes dans les appartements de l’imam qui avait ses propres règles de « mac ». Ainsi, elles ne payaient pas de loyer, mais elles ne recevaient pas non plus l’argent que rapportaient leurs passes. L’une d’elles a raconté aux enquêteurs qu’elle touchait seulement, de temps à autre, cinq euros pour pouvoir téléphoner au Maroc. Bien sûr, la duplicité de l’imam Bahiad est consternante. C’est un supposé sauveur d’âmes qui fabriquait des âmes égarées ! Mais il est quand même étonnant que nul ne se soit douté de quoi que ce soit, pendant toutes ces années où d’innocentes rosières étaient transformées en filles de joie… Fort de cette myopie générale, Bahiad n’avait aucune raison de croire que son manège n’allait pas durer ad vitam… Le fait est que, depuis un an, la police judiciaire d’Avignon enquêtait sur cette affaire pour établir, de la manière la plus exacte possible, les tenants et aboutissants du trafic. Une enquête longue et minutieuse qui a enfin permis de donner un coup de pied dans la fourmilière. Notamment après avoir obtenu, entre autres, le témoignage de six prostituées de Bahiad. L’imam-faux jeton a-t-il senti venir le coup ? Selon certaines informations, il aurait vendu ces derniers mois une bonne partie de ces biens. La police judiciaire qui épluche actuellement ses comptes bancaires et ceux de ses complices, aurait trouvé de nombreux documents prouvant qu’il aurait récemment effectué des virements de liquidités au Maroc. Comment Bahiad, ses fils et Drissia ont-ils expliqué toute leur affaire aux autorités, pendant leurs auditions ? Qu’ont-ils dit ? Rien… Ils sont restés muets, n’avançant qu’un seul argument expliquant, selon eux, leur naufrage : « un complot des prostituées » !

La mise à niveau des imams : Un programme est lancé…

Il tombe à pic, ce programme de mise à niveau des imams lancé la semaine dernière par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq. C’est un programme lancé le 27 juin pour un coût de 200 millions de DH et qui bénéficiera à quelque 45.000 imams du Maroc. Bien sûr, il ne s’inscrit pas dans le cadre de la lutte contre les scandales des imams marocains à l’étranger, mais dans celui de la réforme du champ religieux, initiée ces deux dernières années, pour tenter de remédier aux déviances des salafistes, takfiristes et autres extrémistes religieux. Néanmoins, il est axé sur la mise à niveau des imams et cet effort n’est assurément pas superflu ! Lors d’un point de presse qu’il a organisé, à l’occasion du lancement de ce programme, le ministre a expliqué que 1.500 encadrants superviseront cette opération –la première du genre- dans l’ensemble des communes rurales et urbaines. L’opération de formation des imams, lancée dans le cadre de « la charte des Oulémas » s’assigne pour objectifs, d’une part, de doter les imams des compétences nécessaires qui les habiliteraient à s’acquitter comme il se doit de leur mission et, d’autre part, de mettre en place un encadrement religieux approprié à la société marocaine. Une société attachée à ses valeurs et à son identité. Le coup d’envoi de l’application de la charte des Oulémas, à travers le programme de mise à niveau des imams des mosquées, avait été donné par le message royal adressé à la première session ordinaire de l’année 2009 du Conseil supérieur des Oulémas de Rabat. Le ministre a bien souligné que ce programme était obligatoire pour tous les imams. Mise à niveau, mais aussi mesures d’accompagnement. Il s’agit d’améliorer les conditions matérielles des imams et les conditions d’entretien des mosquées Le ministre a, dans ce sens, rappelé qu’une enveloppe budgétaire d’un montant de 250 millions de dirhams est venue s’ajouter, depuis janvier 2009, aux 150 millions de dirhams déjà alloués aux imams. Les rencontres s’inscrivant dans le cadre de ce programme ont été lancées le 27 juin dans 1.500 centres de formation sous la supervision du conseil supérieur des oulémas au sein des mosquées et se poursuivront dans toutes les régions du Royaume à raison de deux rencontres par mois (le premier et le troisième samedi de chaque mois). Le programme est axé sur les constantes de la nation. Entre autres : le rite des adeptes de la sounna et de la communauté, la foi achâarie, le rite malékite, le souffisme sounni, les attributions des imams et les fonctions religieuses, d’enseignement et sociales de la mosquée…

Anvers (Belgique) : L’imam violeur

Violer une femme, puis une deuxième et en plus dans une moquée. Il faut être satan pour le faire. Mais non, c’est un imam marocain qui l’a fait en Belgique. Dans le district de Wilrijk, dans la ville flamande d’Anvers en Belgique, les habitants sont encore sous le choc. Les musulmans parmi eux le sont encore davantage, surtout les ressortissants d’origine marocaine. Parce que c’est dans ce district que l’imam marocain A.B, 54 ans, a violé deux femmes dans la mosquée même où il officiait. C’est sa seconde victime qui l’a dénoncé. Juste après avoir été abusée sexuellement par l’imam, la jeune victime est allée voir son avocate et lui a tout raconté. Elle a confié avoir été invitée par l’imam à le suivre dans une chambre jouxtant le lieu de prière, sous prétexte qu’il allait lui expliquer le discours religieux qu’il venait de prononcer. Sauf qu’après à peine quelques phrases, c’est au corps de la jeune fille que le quinquagénaire a commencé à s’intéresser. Perdant la raison, il a vite fait d’en disposer, de force, pour satisfaire son désir sexuel. A peine cette affaire a-t-elle été portée à la connaissance de la police qu’elle s’est ébruitée. Du coup, un sit-in a été organisé devant la mosquée de Wilrijk pour empêcher l’imam de continuer à y présider la prière. C’est alors qu’une autre victime s’est déclarée. Elle s’est plainte à la police d’avoir été aussi abusée par le même imam. C’était en 2004. Alors âgée de 25 ans et venant à peine de divorcer, cette autre jeune femme est allée voir l’imam pour lui parler de ses problèmes. Prétendant vouloir l’exorciser d’un diable qui l’aurait envoûté, celui qui devait être son sauveur l’a droguée pour pouvoir prendre tout son temps d’assouvir son plaisir sexuel. La jeune femme avait d’abord eu peur de parler de ce qui lui était arrivé. Mais en apprenant qu’elle était tombée enceinte, elle a porté plainte. Or, son affaire n’a pas été prise au sérieux et son dossier a été classé. Elle avait confié aux enquêteurs que l’imam lui avait proposé 500 euros pour la convaincre d’avorter. La victime est revenue à la charge en 2006, après la naissance de son bébé. Cette fois-ci l’imam a été convoqué puis relâché. Mais c’est en faisant une deuxième victime qu’il est tombé. Là des tests ADN ont été ordonnés et prouvé sa paternité du bébé de sa première victime. Lors de son procès, le religieux a reconnu qu’il avait eu une relation sexuelle avec sa première victime seulement et qu’il était le père de son enfant, mais il assure que la femme était consentante. Selon lui, lorsqu’il est apparu qu’il ne voulait pas quitter sa propre épouse, les deux femmes se sont entendues pour conspirer contre lui. Il a alors plaidé non coupable. Cependant, le tribunal a estimé les témoignages des deux femmes dignes de foi et jugé que le religieux avait abusé de son autorité et de la confiance que sa fonction inspirait à ses victimes. Il l’a condamné à 42 mois de prison ferme. L’imam devra aussi indemniser les deux femmes à raison de 5.000 euros pour la première et 3.000 euros pour la seconde, à titre de dommage moral. Certains de ceux qui ont suivi cette affaire estiment que le coupable s’en est plutôt bien tiré.

Par B.Amrani et M.Zainabi http://www.lereporter.ma/index.php?option=com_content&view= article&id=2438:scandales-des-imams-marocains-en-france-et-en-belgique–mosquees-sexe-et-mensonges&catid=54:dossier&Itemid =172




Maroc: MoMo 6: le roi des pauvres

21062009

La richesse du monarque a augmenté de 1 milliard de dollars au cours des derniers années avec la monté des prix phosphates. La plupart des monarchies ont vu leurs fortunes chuter , sauf le Roi du Maroc, Mohammed VI, dont les 12 palais coûtent $ 1 million en frais de fonctionnement. cette année ,sa richesse nette est de 2,5 milliards de dollars, faisant de lui le seul parmi les 15 plus riches monarchies du monde qui a fructifié sa fortune au cours de l’année. Son grand atout est le fait que son pays detien le quasi-monopole dans les phosphates. Une composante clé dans l’engrais, le phosphore, est essentiel dans la production alimentaire mondiale. « Vous ne pouvez pas survivre sans phosphate – chaque cellule de votre corps en dépende », dit Michael Lloyd, directeur de recherche à l’Institut de recherche en phosphate de la Floride. Maroc contrôle près de la moitié des reserves mondiale des phosphates. L’année dernière, il a extrait 28 millions de tonnes metrique de phosphate , ce qui en fait le troisième plus grand producteur au monde, derrière la Chine et les États-Unis, et le plus gros fournisseur. Les revenus des phosphates forment près de la moitié des revenus du pays. Il s’agit d’une affaire rentable. L’entreprise de l’Etat, l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) a réalisé prés de 2,8 milliards de dollars de bénéfices net l’année dernière, une augmentation 9 fois plus élevé que l’année précédente, grâce à une forte augmentation des prix du phosphate, qui ont touché un plafond de 500 $ la tonne en Juillet 2008, soit cinq fois la moyenne de 2007 et plus de 12 fois la moyenne de 2006. Le roi lui-même parle de phosphates rarement, préférant se concentrer sur des questions socialement progressistes comme les droits de la femme et le niveau de vie. Il a créé un nouveau code de la famille, qui octroi aux femmes plus de droits et a récemment lancé une initiative de $ 6 milliards de dollars pour construire des logements pour les démunis dans les zones urbaines du Maroc. Mais il a un part des profits et presque certainement une main mise sur l’OCP, en particulier l’utilisation du «monopole», en influant sur l’augmentation des prix du phosphate. «C’est une réalité à laquelle on doit faire face: l’industrie des engrais au Maroc est géré par le gouvernement », dit Lloyd. « Dans les années 1970, vous pouait obtenir les phosphates pour 4 $. Puis, un jour, ils ont juste décidé d’augmenter le prix à 20 $. » Un autre analyste a reproché l’an dernier la monté des prix à des manœuvres de l’OCP , même si la montée en flèche de la demande agricole et le resserrement de l’offre ont certainement été des facteurs à consideré. Cette année la récession a provoqué la chute des prix sous les 200$, mais assez pour permettre pour le roi mohamed VI de se classer parmi les 7 plus riches monarchies au monde. Le monarque marocain, qui a pris la succession à son défunt père Hassan II en 1999 n’a encore que 45 ans, pourrait encore améliorer son classement, grâce à la rareté de ses pierres précieuses. La croissance de la population mondiale, aura pour effet d’augmenter de plus en plus la demande pour cette matière moins abondante. Les États-Unis s’attendent à épuiser ses réserves dans les 40 prochaines années. Déjà, deux entreprises américaines leaders en engrais, Mississippi Phosphates et Agrifos Fertilizer, s’approvisionnent auprés de l’OCP. Les réserves du Maroc, le plus vaste au monde, sera exploité dans le cadre du prochain siècle. Il ya aussi des menaces politiques. Bien que le Maroc sous le règne du roi Mohammed VI est globalement assez calme et pro-occidentale, environ un sixième de ses phosphates est issu du Sahara occidental. Le Maroc a annexé l’ancienne colonie espagnole en 1975 en dépit des réclamations concurrentes de la région par la Mauritanie et le mouvement indépendantiste soutenu par l’Algérie. La guère entre les Marocains et le Polisario en faveur de l’indépendance a pris fin après un cessez-le-feu négocié par l’ONU en 1991, mais la région est encore considérée comme un territoire occupé. Le Maroc de son plan visant à développer la production de phosphate dans la région a été sous le feu de militants des droits de l’homme et les menaces par le Polisario de la violation du cessez-le-feu. les militants ne sont pas les seuls qui devraient se préoccuper de l’agitation dans la région riche en ressources: moins de phosphates, moins d’engrais, donc une menace de la production alimentaire mondiale. Mais contrairement au pétrole, qui a des substituts comme le biodiesel ou le propane, « il n’ya pas d’alternative au phosphore», explique David Vaccari, un professeur de génie au Stevens Institute of Technology. Il appelle l’imminence de la pénurie de phosphate « la question dormante de notre temps. »

Ici




Maroc:La monarchie bananière

22052009

Vous atterrissez à l’aéroport Mohamed V. Vous empruntez le boulevard Mohamed VI pour vous rendre à la mosquée Hassan II. Vous demandez votre chemin au centre ville, on vous indique qu’il faut remonter le boulevard Moulay Ismaïl, puis Moulay Youssef, puis Mohamed V, tourner à gauche continuer sur le boulevard Hassan II, puis à droite longer le boulevard Mohamed VI .Vous arrivez sur la place SAR Moulay Rachid, ensuite emprunter le boulevard SAR Moulay Hicham et puis rue Lalla Meriem et enfin l’impasse Lalla Soukaïna. Bien sûr tout le long de votre chemin, des posters géants de Mohamed VI, Moulay Rachid et Hassan II dans toutes les postures vous accompagnent. Vous voulez vous désaltérer ,vous entrer dans une épicerie(hanout) ,une photo géante de Mohamed VI fait face à vous au fond de la boutique. Vous sortez votre billet pour payer, il est bien sûr à l’effigie de Mohamed VI ou bien de Hassan II. Vous entrez à la poste, vous achetez un timbre à l’effigie de Mohamed VI et sous son regard sévère sur la photo qui trône sur le mur. Vous voulez aller regarder un match de foot, vous devez vous rendre au Stade Mohamed V. Vous voulez vous rendre au théâtre ,vous devez vous rendre au théâtre nationale Mohamed V ou théâtre Mohamed VI. Vous voulez aller à un événement culturel ou sportif ou un festival, il est toujours placé sous le haut patronage de Mohamed VI ou un membre de la famille alouite. Vous allumez la télévision sur RTM, on retrace les activités royales de la semaine. Vous ouvrez votre journal le Matin, la moitié du journal est consacré à la famille royale. Pratiquement tous les monuments, grands ouvrages que vous visiterez, portent des noms de la dynastie régnante. Aucun grand intellectuel, chercheur, scientifique, architecte, médecin, journaliste marocain …etc n’est digne de donner son nom à une œuvre en Alouitie ? En Alaouitie il y a la famille Alouite et le vide sidéral. Le patrimoine et l’identité d’un peuple ont été confisqués et accaparés par la monarchie. Le rêve et la vocation du petit marocain de voir un jour sur un écriteau son nom est détruit à la naissance.

Bienvenue en Alaouitie !!!!!!!!!!!!!!!! chez momo 6




Maroc:Les dix ans de règne de Momo VI

5052009

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Un livre au vitriol sur les dix ans de règne de Mohammed VI, signé par le cofondateur du plus grand hebdo marocain. Savoureux menu… Encore un peu relevé par le refus du Journal Hebdomadaire d’en publier les bonnes feuilles.

Les plumitifs du royaume enchanté qui se vouent aveuglément à la défense de Mohammed VI et du makhzen marocain ne pourront pas crier à l’ingérence étrangère. Cette fois, c’est un journaliste marocain qui s’attaque à la citadelle royale. Co-fondateur avec Aboubakr Jamaï du grand hebdo indépendant Le Journal Hebdomadaire, Ali Amar, 42 ans, publie ce mercredi chez Calmann-Lévy, Mohammed VI, le grand malentendu. Peu amène, cet ouvrage tire le médiocre bilan des dix premières années de règne du fils de Hassan II et passe en revue différentes affaires qui ont égayé les débuts du jeune souverain : les petits week-ends en amoureux de Nicolas et Carla Sarkozy chez un Mohammed VI qui a mis à leur disposition son « petit palais de Jnane Lakbir, niché dans la Palmeraie » de Marrakech, le renvoi de l’ancien ministre de l’Intérieur Driss Basri, l’assassinat du maître-chanteur Hicham Mandari, la pittoresque affaire de Talsint où le roi a cru que l’on avait trouvé du pétrole au royaume enchanté… Mais aussi des descriptions précises des dérives de l’entourage du monarque, sans oublier Lalla Selma, la rousse épouse de Mohammed VI. Bonnes feuilles.

Très riche roi des pauvres

D’emblée, Ali Amar dresse un portrait carabiné du roi Mohammed VI et de son penchant pour la fête avec les people. « Samedi 2 novembre 2002 à Marrakech. C’est le pic de saison pour La Mecque du tourisme marocain après les longs mois d’accalmie qui ont suivi le 11-septembre, mais les hôteliers et les restaurateurs font grise mine. Sur ordre des autorités, comme à l’accoutumée, tous les débits de boisson baissent leur rideau aux musulmans : dans quelques jours c’est ramadan. Un tunnel d’un mois qui grève leur chiffre d’affaires, surtout lorsque le calendrier de l’Hégire le fixe en automne. Vers 21 h 30, pourtant, à un jet de pierre du célèbre palace La Mamounia, dans la rue qui abrite Le Comptoir, un lounge-bar à la mode, l’ambiance n’est pas à la piété. De rutilantes limousines escortées de motards, tous gyrophares tournoyants, déversent dans un ballet incessant près de 300 convives aux portes de ce haut lieu de la vie nocturne marrakchie. Ce soir, la jet-set internationale est invitée par P. Diddy, la star du rap américain, qui a choisi le Maroc pour souffler ses 33 bougies. Sont arrivés à bord de deux avions spécialement affrétés de New York et de Paris par la Royal Air Maroc : Naomi Campbell, Ivana Trump, Tommy Lee Jones, Joey Starr ou encore Gérard Depardieu. De nombreux artistes de la scène musicale new-yorkaise dont les chanteurs Usher ou Billy Crawford ont également fait le déplacement pour trois jours et trois nuits de libations à l’orientale. Coût de l’anniversaire : un million de dollars, selon la très people « Page Six » du New York Post et le tabloïd anglais The Sun, qui affirmeront que la somme pour régler la note salée provenait de la cassette personnelle de Mohammed VI. L’information est relayée par toutes les gazettes mondaines de la planète et devient vite incommodante pour le jeune roi que l’on voit à la veille du mois sacré distribuer lui-même, à grand renfort de propagande, la soupe populaire aux nécessiteux du royaume. L’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze, ordonnateur de ces soirées dignes des Mille et une nuits, est appelé à la rescousse. Il dira benoîtement qu’il a organisé lui-même ces festivités à travers Kissman Events, la société d’événementiel qu’il a créée au Maroc à cette occasion. Plus cocasse encore, son agent Jean-Pierre Domboy affirmera qu’en réalité l’opération n’a été possible que « grâce à une conjonction de partenaires comme l’office marocain du tourisme, la compagnie Royal Air Maroc, de grands palaces de Marrakech, ainsi que la chaîne de supermarchés Marjane ». Une bien fortuite conjonction de grandes entreprises publiques et de l’enseigne de grande distribution qui appartient à un holding royal. Toujours est-il qu’officiellement, le roi Mohammed VI n’a en aucun cas offert quoi que ce soit sinon, toujours selon l’agent de Jamel Debbouze, « l’utilisation d’une quinzaine de voitures avec chauffeurs, attachés au Palais ». L’intention de Jamel, « qui s’implique de plus en plus dans la promotion de l’image de son pays d’origine, était de faire découvrir à P. Diddy et à ses amis américains la beauté du Maroc, le sens de l’hospitalité et de la fête de ses habitants et surtout de leur montrer qu’un pays musulman pouvait être tout à fait fréquentable ». En réalité, le rétropédalage de Debbouze cache mal la gêne du Palais qui s’efforce depuis l’accession de Mohammed VI au trône en 1999, de façonner au souverain une image de « roi des pauvres » en rupture avec la magnificence médiévale de Hassan II. Des photos de paparazzi parues dans la presse, qui le montraient, alors prince héritier en jean et baskets, un paquet de Marlboro à la main, faisant ses emplettes dans les beaux quartiers de Paris, avaient déjà valu à sa garde rapprochée de sévères remontrances. Les débuts de son règne semblaient pourtant confirmer cette volonté du jeune roi de vivre au diapason de son peuple : plus modestement. » « le train de vie de sultan des temps modernes mené par Mohammed VI ne peut plus être tenu secret. Chaque année, le budget de l’État alloué à la monarchie s’élève à près de 300 millions d’euros. On y décompte les « listes civiles » qui comprennent notamment le salaire du chef de l’État (environ 36 000 euros par mois) ainsi que les indemnités que perçoit sa famille proche dont le détail reste confidentiel, atteignant 2,5 millions d’euros par an. Cependant, l’essentiel des dépenses du monarque provient d’à-côtés budgétaires pharaoniques destinés à entretenir sa cour et ses proches collaborateurs (un millier de salariés qui n’engloutit pas moins de 160 millions d’euros chaque année). Des rallonges qui sont prestement votées par consentement tacite des élus de la Nation au pouvoir bien limité. Le budget de fonctionnement de la maison royale – réparti en frais de personnel, frais de bouche, frais de déplacement, de téléphone, d’entretien des palais et de subventions diverses – représente plus de 2 % des dépenses totales de l’État. Il a augmenté de plus de 40 % depuis 2000. Il dépasse l’enveloppe allouée à la Justice, par exemple, et représente plus de vingt-cinq fois celle du Premier ministre et de son cabinet, réduit à la portion congrue et de facto à la figuration. Les dépenses somptuaires du Palais, décuplées par le grand apparat de son protocole, atteignent des sommets pour chacune des coquetteries voulues par le roi. Mohammed VI dilapide par exemple 40 millions d’euros par an en frais de voyages, 1 million pour la nourriture des animaux du Palais, 6 millions pour le renouvellement de son parc automobile, près de 2 millions en dépenses vestimentaires chez les grands couturiers comme Gianfranco Ferre ou des stylistes en vogue comme Holland and Sherry, qui a annoncé en 2008 sur le site stv.tv que le roi faisait partie des 18 personnalités à lui avoir commandé l’habit le plus cher au monde : un costume en laine de lama des Andes pour la coquette somme de 35 000 livres sterling. La marque qui habille les grandes stars comme George Clooney et Tom Cruise précisait que le vêtement de Mohammed VI nécessitait un travail de dix-huit mois pour sa confection. Des chiffres qui donnent évidemment le vertige dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas les 200 euros. » Les deux têtes de Janus Au menu de ce chapitre, la description des relations entre deux personnalités proches de Mohammed VI : les sieurs Fouad Ali el Himma et Mounir Majidi. Les deux hommes se livrent un combat de titans pour le pouvoir et l’oreille du souverain. « Depuis que Mohammed VI est roi, les parcours fulgurants des deux hommes résument à eux seuls la « nouvelle ère ». Deux personnalités, devenues en dix ans les plus influentes du Maroc, qui n’ont presque aucun point en commun, sinon celui de vouloir être au plus près de Sa Majesté. Ils personnalisent deux archétypes de cette « Génération M6 », mais surtout deux versants d’un même pouvoir, dont le roi a lui-même tracé les contours : El Himma à la politique et à la sécurité en tant que ministre délégué de l’Intérieur, Majidi au business et à la gestion de la fortune royale en tant que chef du secrétariat particulier du roi. Depuis qu’ils se sont hissés au pinacle du pouvoir, ces deux confidents de Mohammed VI font mine de respecter ce jeu de rôle, mais, à chaque faiblesse de l’un ou de l’autre, leur guerre d’usure laisse jaillir des étincelles. En coulisses, leur combat n’a pas repris : il ne s’est jamais interrompu. « Arrêter de surveiller l’autre serait déjà une erreur, cesser de s’en méfier, une faute », commente un habitué du sérail. Les quelques patrons invités à la cène d’Elalamy qui abordent ce sujet en discrets conciliabules ont des raisons de s’inquiéter : ils font partie du clan Majidi, formaté autour des holdings royaux et du patronat. Et Majidi est de nouveau au centre de plusieurs polémiques qui pourraient favoriser ceux d’en face, affidés à l’aile sécuritaire du Palais. Déjà en 2004, lorsque se préparait la relève au sein du patronat, El Himma avait saisi l’occasion d’avancer ses pions dans le pré carré des hommes d’affaires, soutenu en cela par le tour de vis sécuritaire donné au pays au lendemain des attentats sanglants du 16 mai 2003 à Casablanca, la capitale économique du royaume. El Himma avait profité de l’événement pour accuser publiquement les grands patrons de la ville de ne pas suffisamment investir afin de stimuler l’économie marocaine, de réduire le chômage et ce faisant d’éradiquer la misère des banlieues, terreau fertile de l’islamisme radical. Il empiète alors sur le domaine réservé de Majidi, qui lui aussi veut contrôler à sa manière le patronat en y plaçant ses fidèles alliés. Parce qu’il s’agit de menace terroriste, parce que la sécurité nationale est en jeu, l’incursion d’El Himma sera tolérée par Mohammed VI. Un geste qui sera très médiatisé et qui rappelle une vérité toute simple : dans la hiérarchie du pouvoir marocain, il n’y a pas de place pour deux vice-rois en période de crise. « Comment, dans ces conditions, parler d’attelage efficace destiné à secouer l’immobilisme du gouvernement ? », s’interroge la presse, qui critique cette polarisation du pouvoir autour du roi et qui ne crée que tensions et scandales à répétition. Cette fois, le fer est croisé au cœur du business de Mohammed VI. Une violente controverse vient d’éclater autour du débarquement précipité de Khalid Oudghiri, un ancien cadre de la BNP promu au poste de P-DG d’Attijariwafa Bank, la banque contrôlée par les holdings du roi. Yassine Mansouri, le patron de la DGED (Direction générale des études et de la documentation), le service de contre-espionnage marocain, est destinataire en décembre 2006 d’une missive confidentielle de ses homologues français. La France, première partenaire économique du royaume, s’inquiète de voir malmenés ses intérêts au Maroc. Mohammed VI est immédiatement informé. On ne saurait obscurcir le ciel dégagé des relations privilégiées avec Paris, alors que le soutien de l’Élysée et du Quai d’Orsay est si crucial sur le dossier du Sahara occidental. El Himma y voit une opportunité de porter l’estocade à son rival. Une réunion extraordinaire est organisée au ministère de l’Intérieur en janvier 2007, à laquelle sont convoqués Majidi et ses lieutenants : Hassan Bouhemou, le patron de Siger (anagramme de Regis, « roi » en latin), holding du souverain qui contrôle l’Omnium Nord-Africain (ONA) et Attijariwafa Bank, Saâd Bendidi, à l’époque P-DG de l’ONA, et Khalid Oudghiri, le P-DG d’Attijariwafa Bank. En face d’eux, El Himma aligne Chakib Benmoussa, le ministre de l’Intérieur, par ailleurs un ancien de l’ONA, et Yassine Mansouri, le chef des services secrets. La réunion est houleuse, mais au sein du clan Majidi, Oudghiri laisse entrevoir des positions opposées sur la stratégie de la banque vis-à-vis de l’ONA et de ses partenaires français, notamment AXA et Auchan avec qui la guerre est ouverte. Oudghiri sera invité à s’exprimer plus librement à huis clos lors d’une deuxième rencontre avec les « sécuritaires ». À cette occasion, il s’opposera à l’idée de mettre la banque qu’il dirige au seul service des intérêts du roi. L’hostilité à l’égard des intérêts économiques de la France est pour lui une hérésie. El Himma boit du petit-lait et s’empresse de s’en ouvrir à Mohammed VI qui attend des explications. Mais l’omerta qui règne au Palais veut que rien ne filtre, l’affaire devra rester secrète. Elle sera tranchée par le limogeage d’Oudghiri sans autre forme d’explication, Majidi préférant sacrifier un pion sur l’échiquier pour que les querelles sur les affaires royales ne soient pas rendues publiques, surtout lorsqu’elles se télescopent avec des enjeux diplomatiques. Pire, alors que Oudghiri quitte le Maroc des mois plus tard pour prendre la direction d’une banque saoudienne, il sera accusé de malversations et de mauvaise gestion d’Attijariwafa Bank, au point qu’il fera appel pour sa défense à Me Vergès, le ténor du barreau parisien, pour se prémunir de la vengeance du clan Majidi qui ne lui a pas pardonné sa traîtrise. » Génération M6 Tout au long de son livre, Ali Amar égrène plusieurs révélations sur l’histoire du Journal Hebdomadaire comme cet épisode concernant l’ancien Premier ministre Driss Jettou. « Dans sa villa du Val d’Anfa à Casablanca, Driss Jettou me reçoit avec le sourire, ce 25 juillet 2008. Je n’avais pas vu l’ancien Premier ministre depuis des années. Le sujet pour lequel je souhaitais le rencontrer devient presque secondaire lorsqu’il se met à égrener des souvenirs communs. « Tu ne sais pas à quel point je vous ai défendu lorsque j’étais aux affaires. Tout le monde voulait votre peau, des gens au Palais bien sûr, mais plus encore chez les socialistes. Parfois, le Conseil du gouvernement faisait de votre cas une obsession. Ça n’a pas été de tout repos, crois-moi. » Je veux bien le croire en effet. 2 décembre 2000, Abderrahmane Youssoufi, Premier ministre socialiste à l’époque, entérine la mort du Journal. Je suis attablé avec Aboubakr Jamaï, Fadel Iraki et l’un des enfants de Mehdi Ben Barka à la terrasse d’un café du XVIe arrondissement à Paris lorsque nous apprenons la nouvelle. Nous décidons de rester en France encore quelques jours pour organiser notre contre-attaque, car cette fois-ci la bataille sera encore plus rude et nous savons que notre meilleure défense est notre exposition à l’opinion internationale. L’interdiction de l’hebdomadaire coïncide avec la tenue au Maroc du premier congrès de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) dans un pays non démocratique. Dans son communiqué de protestation, la FIDH fait remarquer à Youssoufi les contradictions de sa décision. Il prétend la prendre dans « sa conviction de renforcer les espaces de liberté », alors même qu’il a utilisé le fameux article 77 du code de la presse qui a servi pendant des décennies à censurer son propre parti lorsque celui-ci était dans l’opposition. Le satisfecit que voulait donner cette puissante organisation au royaume en organisant son congrès à Casablanca pour la transition vers un État de droit dans laquelle il semblait s’être engagé va tourner à la catastrophe médiatique. Driss El Yazami, l’ancien opposant du régime et cheville ouvrière de la FIDH, se sent floué par cette décision liberticide. À notre retour de Paris, il invite Aboubakr Jamaï à la tribune du Congrès. Face aux caméras du monde entier, après un discours percutant, le jeune patron du Journal annonce sa décision d’entamer sur-le-champ une grève de la faim illimitée afin d’obtenir l’autorisation de ressusciter sa publication. Les débats prévus sur les avancées en matière de droits de l’homme sous Mohammed VI paraissent dès lors désuets. Youssoufi, qui avait quitté la salle avant l’intervention de Jamaï, est décrédibilisé. Ce scénario inattendu au Palais va le contraindre à reconsidérer sa position, surtout qu’une campagne de presse à l’internationale se fait de plus en plus l’écho de la fin du « printemps marocain ». Fouad Ali El Himma, en retrait depuis le début de la crise, reprend langue avec Fadel Iraki, l’actionnaire principal du Journal. Le rendez-vous aura lieu à Marrakech, alors que Jamaï, cloîtré depuis presque une semaine dans son bureau où il a installé un lit de camp, reçoit sans interruption les médias et enchaîne les conférences de presse jusqu’à épuisement. La mobilisation est à son comble, alors que l’État et sa justice se confondent dans des explications juridiques surréalistes pour justifier leur refus d’autoriser Jamaï à lancer un nouveau titre. Le parquet de Casablanca, censé donner ce sésame sur simple présentation d’un dossier, conformément au code de la presse, joue la montre en arguant que des pièces administratives n’ont pas été produites, sans pour autant préciser lesquelles. Alors en route pour Marrakech, Fadel Iraki reçoit un coup de téléphone de son ami Abderrahim Lahjouji, le patron de la CGEM, l’équivalent marocain du MEDEF, avec qui il s’était entretenu durant la journée. Il lui demande de faire demi-tour d’urgence et de le retrouver à son bureau privé de la rue d’Alger. Là, la surprise est de taille : Driss Jettou, alors conseiller du roi, l’y attend. Iraki m’appelle pour assister à la rencontre. L’échange est cordial, mais quelque peu tendu. Lahjouji y met beaucoup du sien, explique au conseiller les retombées néfastes de l’affaire et étale sous ses yeux les articles du Monde, du Figaro et de Libération qui parlent d’un retour aux années sombres. Jettou se tourne vers moi et me dit : « Écoute, je sais que tu es un garçon raisonnable. Le pays est lynché, demande à ton ami d’arrêter au moins sa grève de la faim et je te promets de solutionner le problème dans l’heure qui suit. Si vous faites ça, je vous invite tous les trois à dîner ce soir autour d’un tajine de poulet au citron. » Ce à quoi je réponds que, si Jamaï reçoit son autorisation avant la fin de la journée, nous serions honorés d’être invités à sa table. Au même moment, nous apprenons qu’ordre a été donné au procureur du tribunal de première instance de Casablanca de remettre en mains propres à un Jamaï triomphal son sésame. Jettou appelle alors El Himma de son portable et lui annonce avec satisfaction : « On a gagné ! » Nous dînerons alors le soir même autour du tajine promis au domicile de Lahjouji. Au dessert, Jettou aura cette phrase terrible : « Vous devez savoir qu’au Palais, on ne lit pas tous vos articles dans le détail. On s’arrête souvent sur un titre qui dérange, une formule, mais le sens général n’est pas souvent compris. Vous n’avez pas affaire à des intellectuels. » Pour garder la face, le procureur du roi sera dépêché sur le plateau de télévision de la chaîne 2M pour annoncer que Le Journal a finalement produit les pièces manquantes imaginaires. Le publicitaire Nourredine Ayouch, un proche du Palais, était passé opportunément à l’administration du Journal pour demander une copie du dossier initial, remis un mois plus tôt au procureur. Il ira le déposer au greffe du Tribunal, offrant ainsi à l’État le prétexte officiel pour céder à la pression médiatique. »

Mohammed VI, Le grand malentendu. Dix ans de règne dans l’ombre de Hassan II. Par Ali Amar. Ed. Calmann-Lévy.

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Maroc:: Polémique entre l’association Kif-Kif et islamistes

2042009

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des groupes islamistes  ont émis une fatwa contre la glorification de l’homosexualité au Maroc apprend t-on auprès de l’agence de presse « Afrol News ».

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Maroc:Rapport accablant des parlementaires européens sur le Sahara occidental

20032009

Maroc:Rapport accablant des parlementaires européens sur le Sahara occidental dans La face cachée 1237591356_1%20sahara

Un rapport sur le Sahara occidental rédigé par Une délégation de parlementaires européens suite à des visites dans la région et rendu public par le journal espagnol « El Pais« . Mardi dernier, la Délégation ad-hoc pour le Sahara occidental a adopté son rapport. Accablant pour les forces d’occupation marocaines:

Délégation ad-hoc pour le Sahara occidental

Rapport de M. Ioannis Kasoulides, Président de la Délégation ad-hoc pour le Sahara occidental, co-signé par M. Carlos Iturgaiz, Président de la Délégation pour les Relations avec les Pays du Maghreb, pour la partie concernant la mission conjointe des deux Délégations à Rabat et à Laâyoune

1. Le mandat de la Délégation

Suite à la répression des manifestations à Laâyoune de mai 2005, la Délégation adhoc pour le Sahara occidental a été mise en place et mandatée par la Conférence des Présidents d’enquêter sur la situation des droits de l’homme dans la région, mandat réitéré par la Conférence des Présidents le 23 octobre 2008.

La Délégation ad-hoc a effectué un premier voyage à Tindouf du 15 au 18 septembre 2006. Son projet de voyage à Rabat et à Laâyoune, en revanche, s’est réalisé seulement les 26 et 27 janvier 2009. Une visite du Président Pöttering au Maroc en mai 2008 a finalement permis de surmonter le différend autour de la composition de la Délégation qui avait bloqué la mission auparavant. Il a ainsi été convenu d’une mission conjointe composée de deux membres de la Délégation ad-hoc pour le Sahara occidental et de trois membres de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb.

Conformément à son mandat, la Délégation s’abstient de tout jugement concernant la question du statut politique du Sahara occidental. L’objectif de sa mission étant purement humanitaire, elle considère que les droits de l’homme de la population sahraouie méritent un respect sans entraves, et ce indépendamment de la persistance du problème politique. Par le biais d’un dialogue constructif avec les autorités elle entend ainsi aider au mieux la population sahraouie et à améliorer le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la région.

2. Statut du Sahara occidental

Le Sahara occidental est inscrit depuis 1963 sur la liste onusienne des territoires non autonomes qui restent à décoloniser. Conformément au droit international, le statut de territoire non autonome ne cesse que par l’exercice du droit à l’autodétermination. La situation des droits de l’homme des Sahraouis est intrinsèquement liée à l’impossibilité, jusqu’à ce jour, de résoudre cette question de l’exercice de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

Depuis la création de la Délégation ad hoc en 2005, la question du Sahara occidental s’est vu insuffler une certaine dynamique. Le 11 avril 2007, le Maroc a soumis au Conseil de Sécurité des Nations-unies une proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine. Le 10 avril 2007, le Front Polisario, avait transmis sa proposition précisant qu’une autonomie ne pourrait être acceptée que par voie référendaire et proposant de négocier des garanties politiques, économiques et sécuritaires pour populations marocaines résidant au Sahara occidental au cas où le référendum d’autodétermination déboucherait sur l’indépendance. Dans sa résolution 1754 du 30 avril 2007, le Conseil de Sécurité prend acte des propositions du Maroc et du Front Polisario qui ont constitué la base de quatre rounds de négociations à Manhasset (USA) sous l’égide de l’ONU et en présence de représentants mauritaniens et algériens. Dans ses résolutions 1783 du 31 octobre 2007 et 1813 du 30 avril 2008, il encourage les parties à poursuivre résolument leurs négociations.

3. Visite à Tindouf

Une composante de la délégation ad hoc pour le Sahara occidental s’est rendue à Alger ainsi qu’à Tindouf à la mi-septembre 2006, ce qui lui a permis de visiter, sur le sol Algérien, les camps sous contrôle du Front Polisario, lequel s’est montré d’une extrême disponibilité: des rencontres ont en effet eu lieu avec le Président de la RASD, M. Abdelaziz, M. Abdelkader Taleb Omar, Premier Ministre, M. Salek Baba Hasna, Ministre de la Coopération, le Président du Croissant-Rouge Sahraoui, M. Bulubeini Yahia et les diverses composantes de la vie associative et de la société civile, très présente dans les camps (notamment les associations Equité et Justice ainsi qu’ Afapredesa). En revanche, les autorités algériennes n’ont pas donné suite aux demandes de réunions avec la Délégation lors de son séjour à Alger; cette journée a toutefois été mise à profit par l’organisation d’un échange de vues approfondi avec les principaux acteurs de la communauté internationale impliqués d’un point de vue humanitaire dans le conflit sahraoui (Haut Commissariat pour les Réfugiés des Nations-unies, Programme Alimentaire Mondial et les services opérationnels relevant d’ECHO).

L’assistance internationale a en effet débuté, envers les quatre camps de Tindouf, en 1976, à l’arrivée des premiers réfugiés. Ce n’est que relativement récemment, depuis 2005, que le HCR a étendu ses activités à la protection des réfugiés et est devenu, graduellement, également impliqué dans le développement de mesures propres à rétablir la confiance entre les parties, telles que préconisées par les Nations-unies.
C’est ainsi que le HCR se charge de la promotion des contacts entre les familles sahraouies séparées entre les territoires sous administration marocaine et les camps de Tindouf: des lignes téléphoniques directes ont donc été établies, quoique en quantité insuffisante. Les années récentes ont également vu l’organisation de séminaires sur des sujets non controversés (environnement, folklore…).


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Maroc:Le pharaon

16032009

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le pouvoir de pharaon s’effrite face à la grave crise que connaît le pays ruiné. Ce terrible constat remet en cause son titre de Amir Al Mouminine.







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