L’indépendance de la justice est régulièrement critiquée par la presse et les ONG marocaines, qui affirment que torture et détentions arbitraires continuent.
Et, en dépit des efforts des autorités, la corruption reste largement pratiquée à tous les niveaux. Selon l’Instance centrale de prévention de la corruption (officielle), le Maroc a « régressé de la 37ème place sur 90 Etats en 2000 à la 80ème place sur 180 en 2008″.
Enfin, plus de 40% de la population est encore analphabète et les inégalités sociales perdurent. Et, dans le rapport mondial sur le développement humain 2007-2008 du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), le Maroc occupe une peu flatteuse 126ème place.
Oujda, devant le bureau de vote pour le conseil municipal du 3 Juillet 2009
ممنوع حضور الصحافة وتطويق البلدية بمختلف قوات الأمن ومنع المواطنين حتى من المرور في الشارع،التصوير من باب مقر النقابة الوطنية للصحافة المغربية بوجدة،قبل هجوم قوات الأمن على الصحافيين المتواجدين بباب مقرهم.
Depuis l’annonce des résultats des élections municipales, un vrai feuilleton politique -et criminel- a commencé à Oujda (Maroc).
Le PJD qui a remporté les élections avec 21 places (sur un total de 66 sièges), devait -logiquement- gagner la présidence du conseil municipal, mais ce qui s’est passé relève beaucoup plus de la mascarade : le parti l’Istqlal -qui était quasiment minoritaire- avec son candidat Omar Hjira, remporte la présidence du conseil.
Avant ce résultat, plusieurs conseillers municipaux se sont plaints des pressions des renseignements généraux pour ne plus soutenir le PJD. D’autant plus que les grands bonnets de la « POLITIQUE » (entre guillemets, parce que tout cela n’a rien à voir avec la politique) étaient présents sur place : (Biadillah, Mustapha Ramid, Saâd El Othmani…) pour soutenir leurs candidats.
La séance de vote pour le président du conseil municipal, qui a été reporté à plusieurs reprise, s’est tenu à huit clos, s’est terminé en fin de compte, par une intervention policière d’envergure contre les élus du Peuple :
L’élue Fadwa Manouni a été victime de coups et de gifles de la part de membres de CMI selon Al Massae, un autre conseiller communal PJD, Noureddine Boubker, est toujours dans le coma, suite à un coup reçu sur la tête.
On se demande des fois, si le Peuple a voté et a choisi ses élus, pourquoi ceux qui ne sont pas majoritaires dirigeront leurs villes ? par quelle loi on viol un processus initialement démocratique qui émane des votes du peuple ?
L’élue MP qui s’est révoltée contre sa hiérarchie a disparu début juillet. Sa seule apparition : des images vidéo qui ont circulé sur Youtube. Enquête sur un mystère.
Deux vidéos à contenus contradictoires et puis plus rien. Voilà ce qui résume la rocambolesque affaire Fedoua Menouni. Cette conseillère communale élue le 12 juin à Oujda sous les couleurs du Mouvement populaire, et qui avait choisi de faire partie de l’alliance scellée autour du PJD, est introuvable depuis plus de trois semaines
Corruption, analphabétisme…
L’indépendance de la justice est régulièrement critiquée par la presse et les ONG marocaines, qui affirment que torture et détentions arbitraires continuent.
Et, en dépit des efforts des autorités, la corruption reste largement pratiquée à tous les niveaux. Selon l’Instance centrale de prévention de la corruption (officielle), le Maroc a « régressé de la 37ème place sur 90 Etats en 2000 à la 80ème place sur 180 en 2008″.
Enfin, plus de 40% de la population est encore analphabète et les inégalités sociales perdurent. Et, dans le rapport mondial sur le développement humain 2007-2008 du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), le Maroc occupe une peu flatteuse 126ème place.
Oujda, devant le bureau de vote pour le conseil municipal du 3 Juillet 2009
ممنوع حضور الصحافة وتطويق البلدية بمختلف قوات الأمن ومنع المواطنين حتى من المرور في الشارع،التصوير من باب مقر النقابة الوطنية للصحافة المغربية بوجدة،قبل هجوم قوات الأمن على الصحافيين المتواجدين بباب مقرهم.
Depuis l’annonce des résultats des élections municipales, un vrai feuilleton politique -et criminel- a commencé à Oujda (Maroc).
Le PJD qui a remporté les élections avec 21 places (sur un total de 66 sièges), devait -logiquement- gagner la présidence du conseil municipal, mais ce qui s’est passé relève beaucoup plus de la mascarade : le parti l’Istqlal -qui était quasiment minoritaire- avec son candidat Omar Hjira, remporte la présidence du conseil.
Avant ce résultat, plusieurs conseillers municipaux se sont plaints des pressions des renseignements généraux pour ne plus soutenir le PJD. D’autant plus que les grands bonnets de la « POLITIQUE » (entre guillemets, parce que tout cela n’a rien à voir avec la politique) étaient présents sur place : (Biadillah, Mustapha Ramid, Saâd El Othmani…) pour soutenir leurs candidats.
La séance de vote pour le président du conseil municipal, qui a été reporté à plusieurs reprise, s’est tenu à huit clos, s’est terminé en fin de compte, par une intervention policière d’envergure contre les élus du Peuple :
L’élue Fadwa Manouni a été victime de coups et de gifles de la part de membres de CMI selon Al Massae, un autre conseiller communal PJD, Noureddine Boubker, est toujours dans le coma, suite à un coup reçu sur la tête.
On se demande des fois, si le Peuple a voté et a choisi ses élus, pourquoi ceux qui ne sont pas majoritaires dirigeront leurs villes ? par quelle loi on viol un processus initialement démocratique qui émane des votes du peuple ?
OUJDA. Où est passée Fedoua Menouni ?
L’élue MP qui s’est révoltée contre sa hiérarchie a disparu début juillet. Sa seule apparition : des images vidéo qui ont circulé sur Youtube. Enquête sur un mystère.
Deux vidéos à contenus contradictoires et puis plus rien. Voilà ce qui résume la rocambolesque affaire Fedoua Menouni. Cette conseillère communale élue le 12 juin à Oujda sous les couleurs du Mouvement populaire, et qui avait choisi de faire partie de l’alliance scellée autour du PJD, est introuvable depuis plus de trois semaines