Maroc:Mais qui a payé pour les vacances de Momo 6 à Ifrane
21 02 2009
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2 réponses à “Maroc:Mais qui a payé pour les vacances de Momo 6 à Ifrane”
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30 % de chômage à Sidi Ifni
Rappelons que Sidi Ifni est restée plus longtemps que les autres villes marocaines sous administration coloniale espagnole et n’a été rétrocédée au Maroc qu’en 1969. Ville alors florissante, elle connait depuis un processus de marginalisation et de paupérisation. Administrativement déclassée et rattachée à la province d’Agadir en 1970, Sidi Ifni ne bénéficie pas des mêmes subventions que les villes voisine et elle vivote aujourd’hui de tourisme, de la pêche encore concédée et de l’argent envoyé par ses émigrés. Le taux de chômage actuel y dépasse les 30%. L’absence de perspectives incite nombre de jeunes à s’embarquer clandestinement vers les Canaries voisines pour 28 heures d’une dangereuse traversée.
En revanche, les ressources halieutiques de la région attisent les convoitises de lobbies économiques extérieurs à la ville, ayant de très fortes connexions avec l’appareil sécuritaire du Royaume. Ifni voit passer le poisson mais n’en récupère pratiquement plus aucun bénéfice et même les postes de travail du port bénéficient essentiellement à une main d’œuvre extérieure à la région.
Dans des déclarations à la Radio nationale du Venezuela, le professeur Reinaldo Bolivar, vice-ministre pour l’Afrique du ministère du Pouvoir populaire pour les relations extérieures, a déclaré que le gouvernement du royaume du Maroc a le droit de fermer ses ambassades dans n’importe quelle partie du monde, “mais les excuses utilisées pour la fermeture de sa mission à Caracas sont fausses et tendancieuses”. Le diplomate vénézuélien a fermement réfuté la notification faite par le gouvernement du royaume du Maroc le 15 janvier, un jour après que le Venezuela eut rompu ses relations diplomatiques avec Israël en raison du massacre perpétré à Gaza, dans un communiqué de presse où il avait expliqué que sa décision de fermer sa mission à Caracas intervenait comme réponse à “l’hostilité croissante” de notre pays à l’intégrité territoriale, faisant référence à la reconnaissance du Venezuela de la République arabe sahraouie démocratique. Le vendredi 16, dans un nouveau communiqué révélé par la presse, le gouvernement marocain a accusé le Venezuela de participer à des campagnes “belliqueuses” contre son pays, des affirmations que le vice-ministre qualifie de malintentionnées. Le diplomate a expliqué que cette annonce faite par le Maroc s’est produite brutalement, “sans qu’il y ait aucune communication antérieure d’aucune action inamicale – qui n’a jamais eu lieu – pour cela, les accusations marocaines qui disent que le Venezuela finance et participe à des campagnes belliqueuses contre ce pays me semblent tendancieuses et irrespectueuses”. Le vice-ministre a donc rappelé que le Venezuela reconnaît souverainement la République sahraouie depuis 1983 et traite les affaires avec cette République par le biais de l’ambassade vénézuélienne en Algérie depuis 1987. Ce qui n’est pas ignoré par le Maroc, celui-ci n’ignore pas non plus que beaucoup de pays au monde ont reconnu le Sahara occidental, “chose qui a toujours été traitée par notre pays avec respect conformément aux résolutions de l’ONU tout en évitant que cela ne s’interfère dans les relations bilatérales avec le Maroc”. Le vice-ministre Bolivar a démontré que, contrairement aux affirmations du gouvernement marocain, depuis 2001, les relations de coopération entre le Venezuela et le Maroc sont à leur apogée avec la signature d’accords, échange de visites de très haut niveau, groupes parlementaires et échange culturel. Dans ce sens, il a réitéré : “Il est faux de dire qu’il y a hostilité de la part de notre gouvernement.” D’autre part, il a ajouté que le Venezuela participe à des campagnes humanitaires “pour donner la vie, comme les missions humanitaires en direction de la Bande de Gaza, du Zimbabwe, de l’Asie et des Caraïbes. Nous aimons la paix et nous parlons pour la paix et le bonheur pour tous les peuples du monde”. Pour conclure, le vice-ministre a salué le peuple du Maroc, pays avec lequel le Venezuela maintiendra ses relations diplomatiques, conformément aux principes du droit international.