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Maroc:La cour d’appel de Marrakech accorde la liberté provisoire à Yassine

29102008

La Cour d’Appel de Marrakech a décidé, mercredi, d’accorder la liberté provisoire au lycéen Yassine Belassal, en renvoyant le procès au 5 novembre prochain.

Le tribunal de première instance de Marrakech avait, rappelle-t-on, condamné le lycéen, 18 ans, à un an de prison ferme pour avoir porté atteinte à la devise nationale du makhzen.




Maroc : l’humour s’arrête aux marches du palais

29102008

Maroc : l'humour s'arrête aux marches du palais dans La face cachée 1225052302_bacra 

Un lycéen est en prison depuis un mois pour avoir manqué de respect au roi en modifiant, dans sa classe, la devise du Maroc. Au Maroc, la justice s’arrête toujours aux marches du Palais. Yassine Belassal, jeune lycéen de la région de Marrakech, vient de l’apprendre à ses dépens. Ce passionné de football a tagué dans sa classe « Dieu, la Patrie, Barça », substituant dans le triptyque « sacré » du royaume le nom de son équipe favorite, le FC Barcelone, à celui du roi.

Cette plaisanterie n’a pas été du goût de la justice marocaine qui l’a condamné, le 29 septembre, à dix-huit mois de prison ferme pour outrage au roi. Une peine qu’il purge aujourd’hui dans une cellule, avec des dizaines d’autres prisonniers de droit commun… Son procès en appel a lieu aujourd’hui. (mercredi 29 octobre 2008)

Depuis deux ans, une affaire de sacralité chasse l’autre dans le royaume. En février, un jeune informaticien de 26 ans, Fouad Mourtada, avait été condamné à trois ans de prison pour avoir créé, sur Facebook, un faux profil du frère du souverain. Début septembre, c’était au tour du bloggeur Mohamed Erraji d’écoper de deux ans de prison pour un article dénonçant les faveurs accordées par le monarque aux sujets qui parviennent à l’atteindre dans la rue…

Excès de zèle ?

À chaque fois, après une justice expéditive, les condamnés ont pu ensuite être libérés par grâce royale, pour Mourtada, ou pour vice de procédure, pour Erraji. « Difficile de savoir si la justice marocaine pêche par excès de zèle ou si elle obéit à des directives globales, s’inquiète Hajar Smouni chargée du Maghreb et des pays arabes pour Reporters sans frontières. Une chose est sûre, les sursauts autoritaires du régime sont de plus en plus nombreux. » L’ONG vient d’ailleurs de recaler le Maroc de la 106e à la 122e place dans son classement de 2008.

Cette mascarade judiciaire vient ternir encore un peu plus l’image d’un Maroc en transition démocratique. De son côté, l’opinion publique marocaine se mobilise, en particulier sur Internet. Larbi, un Marocain installé en France, demande même, sur son blog, à la monarchie d’« arrêter de se cacher derrière le zèle des juges » et d’« assumer le coût politique de ces procès ».

Juan Laporta, président du club de football catalan, a, quant à lui, annoncé qu’il allait intercéder en faveur de la libération de son jeune supporter marocain.


Julien FÉLIX – Ouest France - mercredi 29 octobre 2008

Pour plus d’information sur cette affaire:




Maroc:Mohammed VI se fait tailler des costards

29102008

Maroc:Mohammed VI se fait tailler des costards dans La face cachée 1225265983_1%20M%206 

Mohammed VI, qui a un peu forci, se fait livrer, par avion, ses costards coupés par des couturiers parisiens. Gare aux colères royales s’ils s’avèrent trop petits !

C’est un sujet de conversation qui égaye les discussions des beaux salons de Rabat : le roi Mohammed VI a forci ces derniers mois. Ce qui ne va pas sans lui causer quelques désagréments vestimentaires. Un comble pour ce monarque qui aime arborer d’élégants costards.

Ainsi, le premier jour du Ramadan qui, cette année, a eu lieu en septembre, il a réceptionné au royaume enchanté du Maroc des costumes de son tailleur français habituel ainsi que des chaussures de son chausseur attitré, lui aussi parisien. Patatras boum boum, voilà que les fringues royales s’avèrent trop petites à l’essai ! Furieux, Mohammed VI ordonne alors aux services de son secrétaire particulier et grand argentier personnel, le glouton Mounir Majidi, de renvoyer les vêtements à Paris et de les faire échanger.

La résistance des chaouchs

Un chauffeur de la mission diplomatique marocaine à Paris est alors désigné pour s’acquitter de cette tâche ingrate. Alors que l’homme a directement été recruté par le Palais royal, il ne trouve visiblement pas la charge à son goût et se fend devant ses collègues médusés d’un : « j’en ai marre ! Ce n’est quand même pas ma faute s’il enfle une semaine et maigrit la suivante ! ».

Même énervement, quoique plus discret, chez le chausseur français de Sa Majesté où l’on fait remarquer que jamais l’on a vu ça sous Hassan II. C’est vrai que feu Sa Majesté aurait peut-être fait cadeau de ces vêtements à un serviteur tel un Premier ministre servile ou un général versant dans le business plutôt que la politique.

La colère royale de Mohammed VI peut s’expliquer par une mésaventure qui lui est arrivé au tout début des années 90, lorsqu’il était encore Prince héritier (M6 est monté sur le trône en 1999). À l’époque, sa future Majesté avait pour habitude de se faire tailler ses costumes chez le grand Yves Saint Laurent. Or, son responsable des achats d’alors à l’ambassade du Maroc à Paris — un job d’influence compte tenu de la consommation excessive de produits de luxe parisiens de la famille Alaoui — un certain Abdelkader Belembarek, avait mis au point un petit stratagème pour faire de discrètes économies sur les costumes du Prince.

Sous traitances lucratives

Après avoir mis la main sur des étiquettes Yves Saint Laurent, Belembarek faisait fabriquer en douce les vêtements royaux par un tailleur certes doué mais inconnu et qui facturait donc bien moins cher que le grand couturier. Le futur Mohammed VI n’y voyant que du feu, le système a fonctionné à merveille pendant deux années.

Jusqu’au jour où après s’être fait livrer par avion (c’est la coutume) trois costards pour une importante cérémonie, le Prince se rend compte qu’il y a un problème de taille. Il réclame alors qu’on lui livre au plus vite trois nouveaux costards. Et pour faire accélérer les choses (la date de la cérémonie approche à grands pas), exige qu’on lui passe au téléphone quelqu’un de la maison Yves Saint Laurent. Qu’elle ne fût la surprise de sa future Majesté lorsqu’il s’est vu répondre que cela faisait deux ans que le couturier ne lui avait rien livré !

Le malheureux Belembarek s’est fait tailler un sacré costard

Ici

Il se dit que ses fringues une fois utilisées, ils ne seront ni lavés ni offerts, mais brûlés, c’est une croyance de la monarchie pour éviter d’envoûter le roi par ses fringues.







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