المغرب : فؤاد عالي الهمة صديق الملك
30062008
والله حتى تجلسو على القرعة
المشروع السياسي الذي يحمله عالي الهمة
Catégories : La face cachée
والله حتى تجلسو على القرعة
المشروع السياسي الذي يحمله عالي الهمة
Ce sont des terroristes !..
tout est bon pour les faire « parler »
les méthodes utilisées à leur encontre : tabassages en règle, brûlures de cigarettes sur tout le corps, décharges électriques, suspension au plafond, simulation de la noyade,Le viol avec la bouteille, …..etc
Le terrorisme : une aubaine pour les tortionnaires marocains.
Pourquoi l’enquête parlementaire relative aux graves atteintes aux droits de l’homme ne pourra pas aboutir à faire éclater la vérité ?
1- D’abord parce que les ténors des partis politiques dont sont issus les parlementaires membres de cette commission se sont déjà exprimés sur la question et ont estimé qu’il n’ y avait pas de quoi fouetter un chat.
2- Les journaux et quotidiens appendices de ces partis tant au sein de la majorité gouvernementale qu’à l’intérieur de l’opposition, ont également trouvé que les forces de l’ordre se sont conduites de manière correcte , allant jusqu’à faire porter la responsabilité des violences policières par les manifestants.
3- Parce que les principaux membres du gouvernement El Fassi qui ont eu à commenter les faits graves s’étant déroulés à Sidi IFNI et notammant le vol, la violence gratuite, l’atteinte à la dignité des citoyens et des Ifnawiyates en particulier, ont tenu à dédouaner ces mêmes forces qui se sont comportées comme des commandos fascisants contre des citoyens qui ne demandaient que du travail et de la dignité.
4- Parce que les parlementaires marocains pour leur immense majorité ne doivent leur place au sein de cette institution que parce qu’ils ont usé de passe droits , de l’influence de l’argent et du soutien des autorités à divers niveaux.
En conséquence, ces parlementaires qui ne jouissent d’aucune liberté d’action ou de jugement ne pourront produire qu’un rapport biaisé désignant quelques lampistes subalternes comme bouc émissaire de cette répression comme ce fut le cas lors du terrible incendie de l’usine de Lissassfa .
Cette violence institutionnalisée est cultivée par les plus sphères du pouvoir sécuritaire marocain.
Mêm si l’on doit espérer se tromper quant à cette issue plus que probable, il est plus que certain que la commisiion susmentionnée ne pourra aboutir qu’à des conclusions biaisées et partielles.
Ceux qui s’attendent au contraire sont de véritables naïfs qui croient aux miracles dignes de la canne de Moïse qui se tranformait en serpent.
Ainsi va le Maroc
Une commision d’enquête ? Qui va la faire ? « un istiqlalien, Noureddine Moudian « ,Et qui va avoir le courage de dire la vérité ? Aura-t-il l’occasion de le faire, d’abord ? bien sûr que non.
Ce que craignent les régimes féodaux, est justement la vérité. C’est la seule force qui peut les faire tomber.
le makhzen cherche à créer un écran de fumée pour travestir la réalité, comme à son habitude.
Il ya des centaines d’enquêtes à faire. Peut-être même des milliers.
Mais quand viendra ce temps ? peut-être jamais.
Ainsi va le nouveau règne au royaume de la corruption et des illusions .
Cela fait à peine une semaine que des milliers de marocains à Sidi Ifni étaient descendus dans les rues manifester leur colère contre la recrudescence des kidnappings.
Le peuple marocain vient de frapper un grand coup afin de montrer l’importance de son implication dans la lutte contre le makhzen.
Un gang de kidnappeurs makhzenien qui sévissait dans le pays depuis plusieurs années a été arrêté avec la découverte du pactole empoché par les malfaiteurs.
Ce que l’on sait c’est que le groupe disposait visiblement d’armes lourdes et s’attaquaient à des cibles au niveau social plutôt faible.
Le peuple marocain reconnaît aussi le « professionnalisme » de ces malfaiteurs qui agissaient depuis plusieurs années.
Que cela puisse enfin permettre aux marocains sur place de pouvoir travailler avec un peu plus de sécurité.
Un coup d’oeil par : Ici
Le général Hamidou Laânigri, grand ordonnateur de l’opération « nuit et brouillard » du 7 juin à Sidi Ifni.
»Cet homme est dangereux«
كولشي عارف اش كاين
الماء والعافية والمخزن ما فيهومش ثقة
La présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), la Tunisienne Souheir Belhassen, a appelé vendredi le roi Mohammed VI du Maroc à relancer le mouvement de réformes qui est actuellement « bloqué ».
« Sur les réformes de fond, le débat n’est pas en cours au Maroc et la FIDH souhaite que le roi Mohammed VI donne un signal fort. Tant que ce signal n’est pas donné, les réformes essentielles seront bloquées », a déclaré la présidente de la FIDH en visite de travail au Maroc, dans un entretien à l’AFP.
Sur l’application des réformes préconisées par l’Instance Equité et réconciliation (IER), une commission dissoute en 2005 après avoir rendu son rapport sur les violation des droits de l’homme au temps de Hassan II, elle a confié avoir « un sentiment qui oscille entre le désenchantement, le ralentissement, le flottement, et parfois certains risques de retour en arrière ».
L’IER avait notamment recommandé une réforme de la Constitution, du Code de la presse, de la Procédure pénale, l’abrogation de la peine de mort et l’adhésion à la Cour pénale internationale (CPI).
« L’une des réformes majeures pour nous, c’est celle de la magistrature, pour assurer l’indépendance de la justice », a affirmé Mme Belhassen.
« Tant que le Conseil supérieur de la magistrature n’est pas constitutionnellement indépendant, toute autre réforme dans le domaine des droits de l’homme et des libertés fondamentales ne peut aboutir ou ne peut être correctement appliquée », a-t-elle ajouté.
Selon la Constitution marocaine, le Conseil supérieur de la magistrature est présidé par le roi, le ministre de la Justice en est le vice-président.
Mme Belhassen a jugé « nécessaire une réforme de la Constitution pour définir le rôle du chef du gouvernement (le Premier ministre) et ses attributions ».
Elle a déploré un recul sur l’abrogation de la peine de mort au Maroc. « Le président de l’IER Driss Benzekri (aujourd’hui décédé) et l’ex-ministre de la Justice Mohamed Bouzoubaâ (également décédé) étaient pour l’abrogation de cette sentence ».
« Mais en octobre, à l’ONU, le Maroc s’est abstenu sur le moratoire, ce qui a suscité l’étonnement général », a-t-elle noté, ajoutant que pour les officiels marocains cette question fait encore l’objet d’ »un processus de maturation avec la participation du Parlement, de la société civile et des oulémas ».
Pour l’adhésion à la Cour pénale internationale (CPI) « le point sensible, c’est l’immunité du chef de l’Etat et son rôle central dans le royaume », a souligné Mme Belhassen.
Cependant, pour la présidente de la FIDH, « si le Maroc est un Etat où il y a encore beaucoup à faire, cela n’a rien à voir avec la situation dans les autres pays du Maghreb ».
En avril, une mission de la FIDH a été interdite de se rendre en Tunisie. « Entre ça et le fait que je puisse prendre ici la parole et rencontrer l’opposition et les défenseurs des droits de l’homme, il y a une différence », a-t-elle dit.
Quelle différence entre un roi et un dictateur ?
Et les mauvais traitements, systématiques, au
centre de détention de Temara, près de Rabat.
Le responsable d’une organisation des droits de l’homme à Sidi Ifni, dans le sud marocain, a été arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi à Rabat, a annoncé dans un communiqué le Centre marocain des droits humains (CMDR).
Selon cette association, « dix policiers en civil ont fait irruption vendredi à 01H30 (00H30 GMT) au domicile d’Ibrahim Sebaa El Layl à Rabat et l’ont conduit vers une destination inconnue ».
« Cette arrestation est intervenue quelques heures après une conférence de presse convoquée par le Centre, au cours de laquelle Ibrahim Sebaa El Layl avait pris la parole après la présentation d’un rapport préliminaire sur les violences à Sidi Ifni », que le CMDR qualifie de « violations graves des droits de l’homme ».
Une violente intervention policière le 7 juin pour dégager les entrées du port de Sidi Ifni, bloquées par des jeunes chômeurs, s’était soldée officiellement par 48 blessés, dont 28 policiers, et 188 interpellations.
Au cours de cette conférence, une jeune femme et un jeune homme de Sidi Ifni ont affirmé que l’intervention policière s’était traduite par « l’irruption dans les domiciles, la destruction de meubles, des coups contre les habitants et des harcèlements et attouchements sexuels sur les femmes ».
M. Sebaa El Layl a été inculpé le 13 juin avec le directeur du bureau de Rabat de la chaîne TV Al-Jazira, Hassan Rachidi, « pour diffusion d’une fausse information et complicité ».
Il avait affirmé à la presse le jour de l’intervention policière qu’il y aurait « entre un et cinq morts », ce que les autorités marocaines ont catégoriquement démenti.
« L’Etat a été défaillant dans la prise en charge de la situation économique et sociale à Sidi Ifni qu’on savait tendue », a par ailleurs affirmé vendredi à l’AFP la présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), Souheir Belhassen.
« On ne remplace pas la négociation par la force », a-t-elle dit.
Selon une enquête menée conjointement par la FIDH et ses organisations locales au Maroc, a-t-elle ajouté, « il n’y a pas eu de morts et il n’y a pas eu de viols, mais il y a eu torture avérée notamment à l’égard des femmes ainsi que des violations graves des droits de l’homme ».
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