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Maroc: une ONG reconstitue la noyade de 29 immigrés, réclame une enquête

14052008

 Une ONG marocaine a reconstitué le déroulement de la noyade de 29 immigrés africains dans la nuit du 28 au 29 avril au large d’Al Hoceïma (nord) et réclamé une « enquête publique » sur le drame, en condamnant la « sous-traitance par l’UE de la répression » des immigrés africains.

 

Un rapport sur la noyade, dont l’AFP a obtenu mercredi une copie, a été réalisé par une commission d’enquête de l’ONG Amis et familles des victimes de l’immigration clandestine (AFVIC), qui a déploré les « refoulements hâtifs » des 31 rescapés.

L’AFVIC affirme que la noyade a fait « 29 morts, dont 19 personnes portées disparues ». Elle indique, selon les témoignages recueillis, que des soldats marocains ont crevé le pneumatique d’une embarcation d’immigrés qui refusait d’obtempérer aux sommations, contrairement à une autre embarcation d’immigrés remorquée vers la côte sans incident.

Malgré les multiples traumatismes subis, les rescapés ont été vite refoulés à Oujda sur la frontière algérienne, déplore l’asociation. « Cela pour tenter d’étouffer la tragédie », ajoute-t-elle en réclamant « une enquête publique » sur le drame.

L’ONG marocaine a dénoncé l’UE qui « sous-traite la répression » des immigrés africains et sacrifie les principes fondamentaux des droits humains.

L’asociation assure que le 13 mai, un conseiller auprès du ministre marocain de la Justice « s’est engagé sur l’ouverture d’une enquête judiciaire » sur le drame. L’identité du conseiller n’a pas été révélée.

Le rapport de l’AFVIC assure que deux embarcations étaient parties de la côte méditerranéenne du Maroc vers l’Espagne avec chacune 60 personnes à bord, ayant payé chacun 1.250 euros.

Selon Erik, un Ivoirien de 37 ans cité dans le rapport, « les soldats se sont munis d’un bâton auquel ils avaient fixé un objet tranchant et ont volontairement perforé le bateau pneumatique », indique le rapport.

« Une autre équipe de la marine est venue nous secourir mais c’était trop tard, beaucoup de morts. On nous a jeté une corde, c’est avec cela qu’on nous a sauvés », a ajouté ce témoin.

L’association déplore que « les partis politiques marocains les plus influents se sont refusés à tout commentaire, certains allant jusqu’à ignorer le drame ».

Le Maroc avait indiqué que le drame avait fait 10 morts et catégoriquement démenti que la noyade ait été provoquée délibérément par ses soldats, comme l’avait rapporté le 7 mai le journal espagnol El Pais, dont les informations ont été qualifiées par Rabat de « propos graves ».

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MAROC : Le narco, le journaliste et la prison du roi

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MAROC : Le narco, le journaliste et la prison du roi dans La face cachée i85592lmrabet

La cavale du célèbre narcotraficant espagnol El Nene s’est terminée fin avril au Maroc. Le journaliste marocain Ali Lmrabet l’a bien connu en prison en 2003. Il se rappelle avec « nostalgie » de sa difficile cohabitation avec celui qui était alors le »parrain » du centre de détention.

Jeudi i 24 avril, un vieux camarade de prison –appelons le Hamid – m’a appelé pour me dire que Mohamed Uazzani, alias « El Nene » [le petit], un baron de la drogue de nationalité espagnole, venait d’être arrêté par la police dans [l'enclave espagnole de] Ceuta, où il est né. Considéré comme l’un des plus grands trafiquants de haschich au monde, il s’était évadé, le 7 décembre dernier, de la « Centrale », une prison de haute sécurité située à Kénitra, à 30 kilomètres au nord de la capitale, Rabat. Si El Nene a pu s’évader de la Centrale, m’explique Hamid, expert en la matière pour avoir passé la majeure partie de sa vie mouvementée derrière les barreaux, c’est qu’on l’a aidé à le faire. Il n’y a aucun doute possible. Lors de la première semaine de janvier, huit membres du personnel pénitentiaire ont en effet été accusés de complicité dans l’évasion d’El Nene et condamnés à des peines allant de deux mois à deux ans d’emprisonnement.Si Hamid m’a appelé pour m’informer de l’arrestation d’El Nene, c’est que nous nous sommes connus en 2003 à la prison Zaki de Salé [à côté de Rabat] : Uazzani (le nom qui apparaît sur le registre civil marocain) y était emprisonné pour narcotrafic, Hamid pour vol et moi pour avoir contesté certaines positions idéologiques et politiques du régime marocain.

Nous avons donc eu l’ »honneur », Hamid et moi, de nous trouver dans la même prison qu’El Nene, mais pas dans la même aile. Selon Hamid, qui l’a fréquenté, il vivait comme un pacha, traitait les gardiens comme des domestiques et, chaque jour, se faisait servir des plats combinés provenant de l’extérieur, des desserts raffinés et du café, que le personnel en uniforme lui amenait en courant pour éviter qu’il ne refroidisse. De temps en temps, il sortait discrètement avec l’autorisation – ou plutôt la complicité – du directeur de la prison et, pendant les fêtes religieuses et nationales, il se montrait très généreux en circulant dans les couloirs pour distribuer des billets de 200 dirhams (17,50 euros) aux gardiens, qui le remerciaient en implorant Allah de lui accorder une longue vie.

Il était l’un des rares détenus qui pouvait se permettre d’avoir les poches pleines de liasses de billets. Un gardien m’a raconté qu’une fois, El Nene a demandé au chef de détention, un type dur à lunettes qui torturait sans pitié les détenus récalcitrants, qu’il l’autorise à accéder à la prison des femmes, contiguë à celle des hommes. Prudent, le chef de détention lui a offert une alternative : il lui a permis de faire venir à sa guise des prostituées dans sa cellule. Et pas seulement pour lui, mais aussi pour ses potes.

Une rencontre explosive

J’ai rencontré El Nene trois fois. La première fois, c’était dans la grande cour de la prison, alors qu’on m’amenait à la salle des visites. Il n’avait pas la physionomie d’une brute de narcotrafiquant : il faisait plutôt songer à un enfant au milieu du groupe de durs à cuire qui le protégeait. La deuxième fois, je l’ai croisé à la sortie du bureau du directeur de la prison, qui s’était levé pour me raccompagner jusqu’à la porte. La fois suivante, j’ai eu des démêlés avec lui devant la porte de ma cellule, le jour de ma libération, le 7 janvier 2004.

Ce jour-là, je discutais dans le couloir avec l’assistant du procureur général de Tétouan, Marzuk Benazzuz, et les juges de la cour d’appel, Abdeslam El-Hajui et Abdellah Sallal, qui avaient été arrêtés en août 2003, accusés de complicité avec des narcotrafiquants, lorsqu’est apparu El Nene, avec sa bande de gardes du corps. Il venait saluer ces messieurs qui, apparemment, lui vouaient un grand respect, mais aussi exprimer son désaccord avec un article que j’avais écrit à son sujet dans « Crónica carcelera » [mes carnets de prison], une rubrique que publiait à l’époque Courrier international [et reprise par le quotidien espagnol El País].Sur un ton ferme, il m’a apostrophé, avec son accent du Nord, en me disant qu’il n’avait pas apprécié que je le présente comme un baron de la drogue. Je lui ai répondu qu’il avait été condamné pour narcotrafic, pas pour avoir omis de payer une contravention au Code de la route, et qu’il devait l’accepter, parce qu’il était devenu un « personnage public », une « vedette ». Il a semblé ennuyé par cette dernière réflexion. En marmonnant de manière incompréhensible, il a manifesté des signes d’irritation. En présence des éminents magistrats, gardiens de la loi qui, cette fois-là, ont décidé de détourner le regard, il s’est mis à crier et à proférer des menaces et n’a cessé que lorsque deux gardes sont intervenus – avec une grande déférence – pour le raccompagner. Cet après-midi-là, les deux chaînes de télévision et les Télétype des agences de presse ont annoncé ma libération. Le jour même.

Ali Lmrabet
El Mundo
espaceur dans La face cachée



Maroc: les accidents de la route et la corruption

14052008

Le Maroc est le champion toutes catégories en matière d’accidents de la route. le parc automobile Marocain comprend des voitures dans un tel état de delabrement que la plupart des touristes qui visitent le Maroc les qualifient de cercueils roulants surtout les Taxis collectifs et les autobus des voyageurs.
Les assassins sont connus et ont pignon sur rue,ils portent même des uniformes du Makhzen et se tiennent au bord de la route, eux mêmes victimes d’un système et d’une « culture » de « tadwira » instaurée par le makhzen pour mieux contrôler le peuple Marocain.
En effet les taxis collectifs et les autobus voyageurs :c est a dire ceux qui transportent plus de 90% de la population ont depuis longtemps intégré dans leur gestion « ces compléments de salaires » qui’ils doivent verser au gendarme  et ils ne leur reste plus de quoi entretenir les véhicules,pire ils sont parfois obliges de prendre des passagers en surnombre pour pouvoir acquitter le montant de « tadwira » que les bandits de grands chemins en uniforme du makhzen  leur soutirent.
Si on regarde le nombre d’accidents(par jour ou même par semaine)ou sont
impliques les camions et les taxis collectifs(cible privilégiées des bandits du général Benslimane) homme fort du régime makhznien on comprend que les bandits sont directement responsables de la morts de centaines de milliers de Marocains
qui sont dans l’obligation d’emprunter ces « cercueils roulants » pour voyager. 

Un internaute marocain




Maroc:Découverte à la région d’El Jadida de crânes et d’ossements humains

14052008

Maroc:Découverte à la région d’El Jadida de crânes et d’ossements humains  dans La face cachée 1210657581_tazm

Des crânes et  ossements humains ont été découverts, mardi après-midi, lors des travaux de terrassement dans une résidence touristique à la sortie de la ville d’El Jadida sur la route de Casablanca.

On découvre des charniers un peu partout maintenant !

1210698200_Lire_la_suite dans La face cachée: Ici , Ici







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