Maroc : du collège au sérail  » makhzenien « 

21 04 2008

Maroc : du collège au sérail

Dans son dernier numéro le magazine mensuel « Matalana, le Temps de l’Afrique » consacre son dossier aux hommes d’influence au Maghreb. Nous reprenons ici les  portraits relatifs au Maroc.

Fouad Ali el-Himma, 44 ans. C’est le plus proche conseiller de Mohammed VI, son ami intime aussi, le copain des bons et des mauvais jours. On le présente souvent comme le numéro deux officieux du régime, ce qui est contresens absolu : ce rôle a disparu avec la mise à la retraite de Driss Basri. Fils d’un instituteur originaire de la région des Rhamna, située à mi-chemin entre Casablanca et Marrakech, il est entré au Collège royal sur le tard, en classe de seconde, et n’a plus quitté le prince héritier. Après des études de droit, il effectue un long passage au ministère de l’Intérieur, entre 1986 et 1995, puis devient directeur de cabinet du Prince. Au lendemain du limogeage de Driss Basri, il devient ministre délégué à l’Intérieur, poste qu’il conserve pendant huit ans. En tandem avec le général Hamidou Laanigri, puis seul, après la mise à la retraite de ce dernier, il supervise les dossiers chauds (…).

Yassine Mansouri, 46 ans. Nommé début 2005 à la tête de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), la CIA marocaine, cet ancien condisciple de Mohammed VI au Collège royal, est l’homme de confiance du roi. Discret et affable, pieux et austère, réputé pour ses qualités d’écoute – ce n’est pas un euphémisme ! – ce fils de notable de Bejaad a fait ses classes au ministère de l’Information, où il est entré auprès du tout-puissant Driss Basri. Il est initié au renseignement et Hassan II décide en 1992 de l’envoyer en stage… au FBI américain ! En 1997, Driss Basri, rendu paranoïaque et nerveux par les rumeurs alarmantes sur sa santé, le renvoie du ministère de l’Intérieur  : il le soupçonne de l’espionner au profit du prince héritier. La traversée du désert ne dure que deux ans. En novembre 1999, Mohammed VI bombarde Yassine Mansouri directeur de la MAP, l’agence publique de presse marocaine. Il y officie quatre ans avant de retourner à l’Intérieur, comme directeur général des affaires intérieures, le département le plus important. Il supervise notamment les élections communales de 2003, organisées peu après les attentats kamikazes de Casablanca, et qui avaient valeur de test. Introduit dans tous les milieux, Yassine Mansouri atterrit donc à la DGED en 2005. C’est lui qui est chargé de prendre langue avec les nouvelles autorités mauritaniennes au lendemain du renversement de Maâouiya Ould Sid’Ahmed Taya par Mohamed Ely Ould Vall. Grand coordinateur de la lutte antiterroriste – question d’ordre vital aujourd’hui au Maroc – c’est aussi un excellent connaisseur des affaires sahariennes, qui chapeaute directement les négociations avec le Polisario, dont le troisième round doit s’ouvrir prochainement aux Etats-Unis. 80 Avril 2008

Rochdi Chraïbi. Arrivé sur le tard – en même temps que Fouad Ali el-Himma – au Collège royal, Rochdi Chraïbi n’a pas tardé à entrer dans le premier cercle des amis de Sidi Mohammed. Fils d’un instituteur de Ouarzazate, il est maintenant le directeur de cabinet du roi. Il a connu quelques disgrâces passagères, rançon de son extrême proximité avec le monarque, qu’il voit quotidiennement, et est et restera un personnage incontournable de la cour.

Hassan Aourid, autre figure historique des années Collège, est l’atypique de la bande. Fort en thème, éternel premier de la classe, docteur en sciences politiques, ce militant de la cause amazighe (berbère) a été nommé en 1999 à un poste inédit : celui de porte-parole officiel du Palais. Son étoile a semblé pâlir depuis, et il est actuellement wali (gouverneur) de la région de Meknès. Mais il a gardé des rapports étroits avec le monarque et pourrait bien rebondir.

Le texte en intégralité peut être consulté sur le site : Afrique.Com.


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2 réponses à “Maroc : du collège au sérail  » makhzenien « ”

  1. 21 04 2008
    Moroccan (19:08:49) :

    Voila ou le Maroc gaspille l’argent qu’il n’a meme pas.

    Tramway de Rabat-Salé: Octroi d’un PRET à conditions privilégiées de 150 millions d’euros.
    Centres de formation professionnelle: 22,5 millions PRET
    Contribution française à l’INDH: 8 millions d’euros CONTRIBUTION
    Fonds d’expertise dédié aux collectivités locales: 1,5 million d’euros de l’AFD SUBVENTION
    Achat d’une frégate: 470 millions d’euros PRET

    le montant s’eleve a pas moins de 500 millions d’euros. Est-ce que le maroc a besoin de ca ? Est-ce que le Maroc a besoin de materiel militaire ? et pour faire quoi ?

    Selon la France, le probleme du Maroc c’est les ressources humaines. La solution donc selon eux c’est de vendre des frégate au Maroc.

    Le probleme du Maroc sont les decideurs uncapable de prendre des decisions qui beneficient le Maroc. Les relation Franco-Marocaines qu’on appelles bilaterales vont dans un seul sens.

    Le Maroc leurs vend tous ses tresors (Maroc telecom…) a bas-prix. Bientot, le Maroc n’aura rien a vendre.

    Le Maroc a t-il besoin de TGV ? vendu par la France aussi.

    Le Maroc s’endette de plus en plus chaque jour. Avec quoi vas-t-il financer et subventionner les prix du petrol, pain…?

    Répondre

  2. 30 04 2008
    ABDORABIH (15:22:56) :

    MAIS JE COMPRENDS RIEN . POURQUOI NOUS PRESENTER DES MARIONNETTES . VOUS DITES FIGURES HISTORIQUES COMME UN CERTAIN DU RIEN DU TOUT AOURID .FIGURE HISTORIQUE SE DIT POUR LES GRANDS MRS. QUI ONT MARQUE POSTIVEMENT L’HISOIRE MONDIALE .

    Répondre

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