Les deux faces du Maroc
26 03 2008Pour le voyageur qui débarque à Casablanca, la capitale économique, les artères du centre de la ville jettent l’illusion: distributeurs de billets de banque, cyber-cafés, GSM, journaux économiques,… L’illusion de la modernité est là d’autant plus que quelques multinationales ont pignon sur rue: Daewoo, Accor, Thomson. La bourse de Casablanca est florissante.
Mais si ce voyageur quitte les autoroutes à péage qui relient les grandes villes entre elles, il entre dans un autre monde: celui des campagnes abandonnées par le pouvoir central. Peu d’écoles et de centres santé, pauvreté endémique. Les lumières de la ville attirent
chaque année bon nombre de ruraux qui viennent grossir le lot des sans-emploi dans les bidonvilles des grandes agglomérations.
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