Petite annonce gratuite:Le Maroc à vendre
19092007A vendre: Maroc, royaume en plusieurs morceaux … cadeau gratuit: le roi et sa cour + le makhzen bien sûr
Catégories : La face cachée
A vendre: Maroc, royaume en plusieurs morceaux … cadeau gratuit: le roi et sa cour + le makhzen bien sûr
la peur du makhzen instaurée durant des siecles n’est pas facile à s’en debarasser!…
Le Makhzen considère que le gouvernement sortant devait être reconduit pour étudier les causes de l’abstention des élections du 7 septembre.
A quoi sert le premier ministre de Mohamed 6 ?
Cette question tout le monde se la pose au moins une fois par heure chaque jour.
Le symbole le plus proche, le plus visible du Makhzen, c’est lui. Le moqaddem est un agent d’autorité qui s’occupe de tout et de rien. Il sillonne les rues, “renifle” partout (on l’appelle le “chemcham”), se renseigne sur le compte des uns et des autres… et mène les enquêtes préalables à l’obtention d’un certificat de résidence. Il sert à tout cela à la fois, et même plus encore : c’est lui qui représente la base (et le bas de l’échelle) du travail de collecte de renseignements chapeauté par la DAG (Direction des affaires générales, équivalent des RG ou de la DST, mais au niveau de l’administration territoriale).
Son job véritable, donc, c’est le renseignement brut, non filtré, non recoupé, où l’information est souvent mêlée à la rumeur la plus invraisemblable. C’est sans doute ce qui le rend très impopulaire, en plus de son très faible salaire qui en fait le représentant d’Etat le plus facilement corruptible.
O
Allah, Al Watan, Al Malik.
Trois repères, trois mots magiques qu’il est seulement permis d’adorer, rien d’autre.
« L’amour ça se mérite »
http://www.dailymotion.com/video/3PJvWB5CmtCKKkzLT
Sidi Moumen: bidonville de la banlieue de Casa, d’où sont issus les kamikazes de 2003.
Les habitants de Sidi Moumen souffrent d’être stigmatisés comme étant le berceau des terroristes.
أعيننا ترصد ظلم النظام ببلدنا الحبيب أعيننا ترصد معاناة الشعب ببلدنا الحبيب أعيننا بكت لعطش العطشان و جوع الجوعان أعيننا قالت بلسان حالها حسبنا الله و نعم الوكيل أعيننا أملها في قومة الشعب و نهضته
http://www.dailymotion.com/video/2a8feJy0GTTxbkUpa
C’est à la place Mohamed 6 à Midar que ce sont manifestés Mercredi 12 Septembre plus de milles personnes pour dénoncer « La falsification des élections législatives » de septembre 2007.
« Ô vous qui croyez, le jeûne [as-Siyâm] vous est prescrit comme il l’a été à ceux qui vous ont précédé, ainsi atteindrez-vous la piété. »
Coran 2:183 (chapitre 2 Al-Baqarah, verset 183)
A quoi bon des élections, si le roi décide de tout? Cette (im)pertinente interrogation – que le journaliste Ahmed Benchemsi pourrait payer au prix de sa liberté – doit trotter ces jours dans la tête de nombreux électeurs marocains. Vendredi, ils seront appelés aux urnes pour renouveler leurs 325 représentants au parlement.
De tous les habitants du Royaume, c’est bien Mohammed VI qui a le plus à gagner avec ce scrutin sous surveillance internationale. En invitant une poignée d’observateurs, «M6» compte y parfaire son image de «modernisateur» et démontrer au monde que le Maroc a définitivement rompu avec les années noires de son géniteur, Hassan II. Pourtant, qu’il soit plus ou moins trafiqué que les précédents, le résultat électoral de vendredi n’aura qu’une valeur symbolique. Maintenu au rang de garniture démocratique, le parlement n’a pas plus de poids qu’un sondage grandeur nature. Comment en serait-il autrement, lorsque la loi suprême interdit de disserter sur les options politiques du chef de l’Etat? Confronté à la montée d’un islamisme politique qui conteste l’étendue de ses pouvoirs, Mohammed VI ne serait même pas forcément perdant en cas de poussée électorale du Parti de la justice et du développement (PJD). Ce parti religieux-conservateur sait se montrer pragmatique et conciliant. Après avoir neutralisé le centre gauche et les libéraux au sein de son gouvernement, le monarque trouverait sûrement son compte en intégrant les éléments les plus modérés du PJD. Bien que s’affichant comme les hérauts du mécontentement populaire, ceux-ci épousent les grandes orientations économiques voulues par le roi. La victoire de ce parti représenterait en somme le désaveu de la politique gouvernementale, en même temps que l’assurance de sa continuation! Quant aux derniers exclus de la grande coalition autour du monarque, ils continueront leur combat dans les quartiers populaires. Des terreaux prolifiques, tant la vie quotidienne des Marocains s’est dégradée sous le coup des privatisations et autres libéralisations. L’an dernier, alors que le gouvernement affichait fièrement une croissance économique de 8%, le prix des denrées de base explosait, tout comme les tarifs des transports (+40%!), de l’eau et de l’électricité. Dans un silence politique et syndical assourdissant, une septantaine de comités contre la vie chère ont essaimé dans tout le Maroc. En décembre 2006, plus de 10 000 manifestants rendaient visible ce mécontentement populaire dans les rues de la capitale Rabat. Le pouvoir n’est pas resté insensible à ces plaintes: depuis le début de l’année, la justice marocaine a condamné vingt militants de ces comités à des peines allant jusqu’à quatre ans de prison. Sous divers prétextes, dont le bien connu: «atteinte aux valeurs sacrées du Royaume». Preuve que les vieilles méthodes de papa Hassan II gardent leur pertinence pourvu qu’on en «modernise» l’emballage.
B P
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