Maroc:Le général Hosni Benslimane le Makhzenien qui Fait Peur ?
28082007
Ça suffi général !
Catégories : La face cachée
Ça suffi général !
Derrière l’image idyllique d’un Maroc en mouvement, se cache une réalité plus sombre,il y’a toujours des prisonniers d’opinion dans les prisons du Royaume Enchanté ? Et meme des prisonniers politiques arretés pendant les années de plomb?
Liberté pour les prisonniers d’opinion marocains
M6 rend visite aux rifins aprés la déclararion de l’autonomie du grand Rif au Maroc,qui s’est déroulée à Nador le 4 et 5 août 2007.
A qui le tour ?
Ssi Driss Basri, l’ancien ministre marocain de l’Intérieur, est décédé lundi à 69 ans des suites d’une longue maladie, à Paris, où il s’était exilé après sa disgrâce en 1999. Celui qui a occupé vingt ans durant ce ministère clé – sous le règne du roi Hassan II – est associé aux « Années de plomb », qui ont vu de nombreux dissidents ou opposants torturés ou tués.
Ssi Driss n’était que la partie visible d’un iceberg makhzenien caché!….
Rompre avec le vieux Makhzen,c’est le seul moyen pour garantir une parole libre et libératrice.
Chakib Benmoussa a demandé au ministre de l’injustice Mohamed Bouzoubaa, »son père jouait au pauvre dans un hôpital de la capitale » de “réfléchir” à la possibilité de traduire devant un tribunal les corrompus, même s’ils sont declaré pénalement makhzeniens.
Mon oeil!!! Commence par balayer devant ta porte, et tu t’apercevras peut etre que c’est trop pouri chez toi? et Mohamed Bouzoubaa de faire la meme chose.
Aminatou Haidar, la célèbre défenseuse des droits humains sahraouie et membre du Collectif des Défenseurs des Droits de l’Homme Sahraouie (CODESA), a remporté le prestigieux prix Silver Rose 2007.
Le prix Silver Rose est décerné chaque année par l’organisation internationale Solidar pour récompenser les accomplissements exceptionnels d’individus et d’organisations qui se battent pour la justice sociale.
Le prix Silver Rose 2007 de SOLIDAR, une alliance internationale indépendante, regroupant 42 organisations non-gouvernementales (ONG) de 20 pays, actives dans les domaines de l’aide sociale, aide humanitaire et coopération au développement devrait être remis à Aminatou Haidar le 16 octobre de cette année. Sa nomination vient d’étre sélectionnée sur proposition de l’ONG autrichienne Volkshilfe dont elle a fait la présentation suivante :
« Born in Western Sahara in 1967, she has played a leading role in a number of campaigns organised for the release of Saharawi prisoners of conscience and political prisoners since becoming involved in the political struggle in the 1980s. Although a supporter of Frente Polisario, she is not a member of any political party. Haidar has been arrested and imprisoned several times (most recently released in 2006) for protesting non-violently for the right of self determination for the people of the Western Sahara. Never given any formal explanation for her « disappearances », she also suffered mistreatment and torture during her time in custody. She continues to work towards her goal of achieving self-determination for the Saharawi using non-violent means, despite the danger in which this places her and her two children, and to raise awareness of their plight internationally whenever possible. Aminatou Haidar also collects and disseminates information on human rights violations committed by the Moroccan authorities. »
Aminatou Haidar est une défenseuse des droits humains du peuple sahraoui et une militante politique. Née au Sahara occidental en 1967, elle a joué, depuis son implication dans la lutte politique dans les années 1980, un rôle clé dans plusieurs campagnes organisées pour libérer des prisonniers politiques et de conscience sahraouis.
Amintou Haidar a été arrêtée, emprisonnée, torturée et mal traitée à plusieurs reprises. La dernière fois remonte à 2006, lorsqu’elle avait protesté pacifiquement pour le droit à l’autodétermination des habitants du Sahara occidental. En 1987, elle a été arrêtée et détenue sans motif et sans jugement dans plusieurs centres de détention, avant d’être libérée en 1991. Elle n’a jamais reçu d’explication formelle concernant sa «disparition».
Elle continue à lutter pour l’accès du peuple sahraoui à l’autodétermination, par le biais de méthodes pacifiques, nonobstant les dangers auxquels elle et ses deux enfants sont confrontés. Dès que la possibilité lui est donnée, elle attire l’attention de la communauté internationale sur la situation difficile des Saraouis. Aminatou Haidar rassemble et diffuse également des informations concernant les violations des droits humains perpétrées par les autorités marocaines. Sa devise : “Vous pouvez me tuer, mais mes convictions survivront!’’ (Aminatou Haidar)
Dans la presse marocaine…..pas un seul mot!!!!!….C’est bizarre, non?
Ecoutez l’audio
Mehdi Ben Barka, leader de l’opposition marocaine et du mouvement tiers-mondiste au début des années 60, était un informateur de la StB, l’équivalent tchécoslovaque du KGB. C’est en tout cas ce qui ressort d’un imposant dossier retrouvé à Prague dans les archives des services de renseignement.
Le dossier, qui porte le numéro 43-802, est très détaillé. Il retrace les cinq années de collaboration entre la StB et Mehdi Ben Barka – sous son nom de code « Cheikh » – jusqu’à la mystérieuse disparition de celui-ci à Paris en 1965.
Historien de formation, le journaliste Petr Zidek a retrouvé ce dossier en microfilm et vient d’en publier le contenu dans le magazine français L’Express. Son enquête sera également publiée dans le prochain supplément du week-end du quotidien tchèque Lidove noviny.
Au micro de Radio Prague, Petr Zidek a insisté sur le caractère exceptionnel du dossier Ben Barka : « Ce dossier est exceptionnel parce qu’il comporte 1500 pages, ce qui est rare pour la StB. Il traite le sujet très en détail et je pense que c’est un bon document historique. »
Ces détails concernent l’évolution de la collaboration et la rémunération de Mehdi Ben Barka par la StB ?
« Oui, il n’y a pas de reçus ni de de factures mais il y a des documents qui prouvent que Ben barka a reçu telle somme d’argent pour tel objectif. Par exemple pour aller assister à une conférence afro-asiatique. »
Ces sommes sont d’ailleurs assez peu élevées…
« Non, on peut dire que ce sont des petites sommes. Pour un voyage en Guinée, il a reçu 3500 Francs français de l’époque. »
Est-ce que la StB avait d’autres informateurs de ce calibre dans les pays du Maghreb ?
« Je ne sais pas vraiment, parce qu’il faut souligner ici que les archives de l’espionnage tchécoslovaque de l’époque ne sont pas actuellement tout à fait ouvertes aux chercheurs. Nous ne savons pas s’il y avait d’autres inforamteurs à ce niveau. Il est néanmoins connu depuis des années dans le milieu des chercheurs tchèques qu’Amilcar Cabral de la Guinée-Bissau était un agent de la StB, mais rien au Maghreb… »
Sce:Ici
La répression s’abat à nouveau sur le peuple marocain, rappelant les sinistres années du règne de Hassan II. Lors d’une récente allocution, le roi Mohamed VI vantait pourtant les « acquis démocratiques » de son pays.
Or, depuis le 1er mai 2007, les arrestations et les condamnations se multiplient, preuve qu’il y a loin des paroles à la réalité des faits. La liberté d’expression n’existe toujours pas, dans un même pays où toute revendication est interdite dès lors qu’elle met en cause l’autorité royale.
Suite aux arrestations du 1er mai, Attac France a demandé à rencontrer l’Ambassadeur du Maroc en France. Nous n’avons reçu à ce jour aucune réponse, tandis que les condamnations de militants sont chaque fois alourdis par les Cours d’appel.
Le 7 septembre prochain, auront lieu les élections législatives marocaines. C’est l’occasion de réaffirmer notre exigence de libération de tous les détenus politiques et l’annulation des poursuites judiciaires contre les manifestants [1].
Nous vous invitons à nous rejoindre au lendemain des élections, et à manifester le samedi 8 septembre devant l’ambassade du Maroc à Paris et les divers consulats en France.
Attac France, Toulouse, le 26 août 2007
[1] Mohamed Yousfi , membre d’ATTAC Maroc, secrétaire général du groupe local de Beni Mellal a été condamné en appel à 1 an de prison ferme avec Abderrahmane Aji, Abass Abassi, Mohamed Fadel, Timor Aziz, Amrar Ismail, Nabid Cherki, Brahim Ahensal, Abdelkbir Rabaoui et Mohamed Bougrine, âgé de 72 ans, condamné en appel à trois ans de prison. Tous sont membres de l’AMDH. Mais aussi : à Agadir, El Mehdi El Berbouchi, dix-neuf ans, syndicaliste ouvrier agricole et Abderrahim Karrad, vingt-cinq ans, ont été condamnés à 2 ans de prison ferme et 10.000 dirhams d’amende. Cinq militants (membres de l’AMDH et de l’ANDCM) de Ksar El-Kebir ont été condamnés en appel à 4 ans de prison ferme.
Pourquoi les marocains quittent-ils leur pays ? ?
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